Initialement publié le 15 septembre 2022 @ 9h34
Le « Mandat pour la Palestine » fait clairement la distinction entre deux groupes humains. Les juifs, et les habitants locaux. Les Juifs ont reçu des droits politiques, les Arabes les ont reçus ailleurs.
- Les premiers, les juifs, ont reçu des droits politiques – l’autodétermination des Juifs en tant que société émergente.
- Les autres ont reçu des droits civils et religieux – la garantie de liberté personnelle et religieuse égale pour les résidents non juifs en tant qu’individus et au sein de certaines communautés.
Premier constat : Pas une seule fois les Arabes en tant que peuple ne sont mentionnés dans le « Mandat pour la Palestine ».
Second constat : À aucun moment dans l’ensemble du document, il n’est question d’accorder des droits politiques aux entités non juives (c’est-à-dire aux Arabes et aux Chrétiens). L’article 2 du « Mandat pour la Palestine » stipule explicitement ce que le mandataire doit faire :
« … [Il est] chargé de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques telles qu’elles garantissent l’établissement du foyer national juif, tel que défini dans le préambule, et le développement d’institutions autonomes, ainsi que la sauvegarde des droits civils et religieux de tous les habitants de la Palestine, indépendamment de leur race et de leur religion. »
On ne peut pas faire plus clair :
- D’un côté, le mandataire britannique, qui a été chargé par l’unanimité du vote de la Société des Nations, de gérer les terres de l’Empire ottoman disparu, doit créer une entité politique, économique et administrative pour établir un « foyer national juif », et
- de l’autre, il n’a pas le droit de créer une entité politique, économique ou administrative pour les Arabes. Il doit juste leur garantir que leurs droits civils et religieux seront respectés. Et rien d’autre. Et cela n’a jamais changé.
Mais alors, les Arabes ont été discriminés !
Pas du tout. Ils ont eux-aussi leur part du gâteau, je veux dire de l’Empire ottoman.
Des droits politiques à l’autodétermination en tant qu’entité politique ont été donnés pour les Arabes et garantis par la Société des Nations. Mais ailleurs sur les ruines de l’Empire, pas en Palestine. Ils ont reçu : le Liban, la Syrie, l’Irak et plus tard la Transjordanie [aujourd’hui la Jordanie]. Voilà ce qui règle l’apparente inégalité avancée par certains (qui ne veulent pas, ou ne savent pas regarder une carte, et ne veulent pas, ou ne savent pas, regarder l’ensemble du dossier), qui affirment que les juifs minoritaires ont reçu la plus grande partie de la Palestine et que les Arabes ont été défavorisés.
Le professeur Eugene V. Rostow, expert en droit international, examinant la demande d’autodétermination des Arabes palestiniens sur la base du droit, a fait la conclusion suivante (pour une totale transparence, reconnaissons que le droit international est souvent mal écrit, mal formulé, souvent vague et imprécis, mal traduit, et que de nombreux spécialistes, professeurs et commentateurs du droit international formulent des conclusions différentes sur les mêmes textes. Cependant, ce que déclare ci-dessous Rostow a été confirmé point par point en 2013, lors d’un procès historique en Appel, qui s’est déroulé en France au sujet du tramway de Jérusalem. C’était un procès intenté par l’OLP contre français Alstom qui l’a construit, et l’OLP a été déboutée par la Cour d’Appel de Versailles, qui a conclu que les Arabes n’ont aucun droit sur la région géographique de Palestine. Aucun).
« … le mandat nie implicitement les revendications arabes de droits politiques nationaux dans la région en faveur des Juifs ; le territoire sous mandat était en fait réservé au peuple juif pour son autodétermination et son développement politique, en reconnaissance du lien historique du peuple juif avec la terre.
Lord Curzon, qui était alors ministre britannique des Affaires étrangères, a explicité cette lecture du mandat.
Il reste simplement la théorie selon laquelle les habitants arabes de la Samarie et de la bande de Gaza ont un droit inhérent de « droit naturel » sur la région. Ni le droit international coutumier ni la Charte des Nations unies ne reconnaissent que tout groupe de personnes se réclamant d’une nation a le droit d’avoir son propre État. »
Le reste n’est que mensonges de la presse, qui fait mention du « droit International » qu’ils n’ont pas lu, ne connaissent pas, ne comprennent pas, et ne peuvent pas citer.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Merci. Très clair et très vrai. Les colons arabes qui squattent en Israël et y compris la judee samarie en agitant leur torche bonbon de soi disant drapeau fakestinien, peuvent repartir en Syrie.
Le peuple palestinien n’a jamais existé n’existe pas et n’existera jamais. Mettez cela dans le crane des journalistes
Ne serait-il pas plus juste de dire qu’il s’est constitué en peuple à partir du début des années 1970 ?
Existe-il des cas similaires dans l’histoire de l’humanité ou des groupes de personnes s’inventent un peuple (comme les arabes de cette région) ou un pays (la Palestine qui est le nom donné par le romains au peuple juif il y a 2000 ans) dans le but de se l’approprier ?
Bientôt les maghrébins certifieront aux générations futures françaises que les territoires du 93 leur appartiennent depuis la nuit des temps. D’ailleurs, c’est bien ce qu’on entend de plus en plus souvent sur Marseille, et comme on enseigne de moins au moins l’histoire…
Les français du 13 et du 93 seront bientôt désignés comme des colons et les dhimmis de LFI (ou leurs descendants) valideront !
L’histoire d’Israël devrait allumer une petite lumière dans le cerveau des français et des européens… Mais non…