Rappel historique : Les droits politiques en Palestine ont été accordés aux Juifs, seulement aux juifs, et rien aux Arabes

Carte de la Palestine historique, photo du livre Palestina d'Hadrien Relandi. Page 177

Initialement publié le 15 septembre 2022 @ 9h34


Le “Mandat pour la Palestine” fait clairement la distinction entre deux groupes humains. Les juifs, et les habitants locaux. Les Juifs ont reçu des droits politiques, les Arabes les ont reçus ailleurs.

Premier constat : Pas une seule fois les Arabes en tant que peuple ne sont mentionnés dans le “Mandat pour la Palestine”.

Second constat : À aucun moment dans l’ensemble du document, il n’est question d’accorder des droits politiques aux entités non juives (c’est-à-dire aux Arabes et aux Chrétiens). L’article 2 du “Mandat pour la Palestine” stipule explicitement ce que le mandataire doit faire :

“… [Il est] chargé de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques telles qu’elles garantissent l’établissement du foyer national juif, tel que défini dans le préambule, et le développement d’institutions autonomes, ainsi que la sauvegarde des droits civils et religieux de tous les habitants de la Palestine, indépendamment de leur race et de leur religion.”

On ne peut pas faire plus clair :

Mais alors, les Arabes ont été discriminés !

Pas du tout. Ils ont eux-aussi leur part du gâteau, je veux dire de l’Empire ottoman.

Des droits politiques à l’autodétermination en tant qu’entité politique ont été donnés pour les Arabes et garantis par la Société des Nations. Mais ailleurs sur les ruines de l’Empire, pas en Palestine. Ils ont reçu : le Liban, la Syrie, l’Irak et plus tard la Transjordanie [aujourd’hui la Jordanie]. Voilà ce qui règle l’apparente inégalité avancée par certains (qui ne veulent pas, ou ne savent pas regarder une carte, et ne veulent pas, ou ne savent pas, regarder l’ensemble du dossier), qui affirment que les juifs minoritaires ont reçu la plus grande partie de la Palestine et que les Arabes ont été défavorisés.

Le professeur Eugene V. Rostow, expert en droit international, examinant la demande d’autodétermination des Arabes palestiniens sur la base du droit, a fait la conclusion suivante (pour une totale transparence, reconnaissons que le droit international est souvent mal écrit, mal formulé, souvent vague et imprécis, mal traduit, et que de nombreux spécialistes, professeurs et commentateurs du droit international formulent des conclusions différentes sur les mêmes textes. Cependant, ce que déclare ci-dessous Rostow a été confirmé point par point en 2013, lors d’un procès historique en Appel, qui s’est déroulé en France au sujet du tramway de Jérusalem. C’était un procès intenté par l’OLP contre français Alstom qui l’a construit, et l’OLP a été déboutée par la Cour d’Appel de Versailles, qui a conclu que les Arabes n’ont aucun droit sur la région géographique de Palestine. Aucun).

“… le mandat nie implicitement les revendications arabes de droits politiques nationaux dans la région en faveur des Juifs ; le territoire sous mandat était en fait réservé au peuple juif pour son autodétermination et son développement politique, en reconnaissance du lien historique du peuple juif avec la terre.

Lord Curzon, qui était alors ministre britannique des Affaires étrangères, a explicité cette lecture du mandat.

Il reste simplement la théorie selon laquelle les habitants arabes de la Samarie et de la bande de Gaza ont un droit inhérent de “droit naturel” sur la région. Ni le droit international coutumier ni la Charte des Nations unies ne reconnaissent que tout groupe de personnes se réclamant d’une nation a le droit d’avoir son propre État.”

Le reste n’est que mensonges de la presse, qui fait mention du “droit International” qu’ils n’ont pas lu, ne connaissent pas, ne comprennent pas, et ne peuvent pas citer.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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