Pendant que les Démocrates dénoncent « la progression des colonies », les Républicains célèbrent le 75e anniversaire de l’Etat d’Israël

D’un côté, les Démocrates. De plus en plus à gauche, de plus en plus chatouillés par le fait qu’Israël est un pays de droite, avec un gouvernement de droite, et soit un pays religieux. De l’autre, les Républicains, qui aiment Israël sans jamais le critiquer.

Suite à l’annulation de « la loi sur le désengagement » par la Knesset, le commandant des forces de Défense israéliennes de la région a signé un ordre annulant l’interdiction faite aux Israéliens de séjourner à Homesh. Le territoire du Conseil régional de Shomron servira à la planification de la yeshiva.

En réaction, le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a tweeté tard dimanche soir :

« La progression des villes pionnières israéliennes sur la rive gauche est un obstacle à la paix et à la possibilité d’une solution à deux États. Nous soulignons en outre qu’il est impératif de maintenir le statu quo historique sur les lieux saints de Jérusalem »

Plusieurs remarques :

Le porte-parole n’a pas employé les mots colonies et Cisjordanie, comme le traduisent abusivement les médias français.

Il a écrit :

Advancing Israeli settlements in the West Bank is an obstacle to peace and the possibility of a two-state solution. We further underscore the imperative of maintaining the historic status quo at the holy sites in Jerusalem. https://t.co/FvMYU0YexY

— Matthew Miller (@StateDeptSpox) May 21, 2023

Quelques remarques :

• « Settlements » a plusieurs sens. Selon l’encyclopédie British Thesaurus, settlements veut dire : a remote frontier settlement: community, colony, outpost, encampment; trading post. Bien entendu, les médias ont choisi le mot colonie. Le plus courant étant ville pionnière ou communauté.
• « West Bank », les journalistes traduisent cela par Cisjordanie car ils sont ignares et ils ignorent que ce terme n’existe plus en géographie : c’était le nom donné à la région durant la colonisation jordanienne, lorsque le pays s’appelait Transjordanie. La Cisjordanie a existé pendant seulement 19 ans, et a été effacé des cartes du monde en 1967 lorsqu’Israël a libéré les territoires. Les Américains sont plus éduqués que les Français, et ils n’utilisent pas le mot Cisjordanie, ou Cisjordan en anglais.
• Les imbéciles s’imaginent que refaire toujours la même chose peut produire des résultats différents. Les Démocrates et ceux qui ne réfléchissent pas, s’imaginent que deux Etats, qui a constamment été rejeté, va régler le problème.
• Parler de « solution » est une tromperie totale et scandaleuse. Pourquoi ? Personne ne sait si deux Etats sera la solution. C’est rien d’autre qu’une hypothèse qui ne repose sur rien d’autre que des suppositions et des spéculations. Il serait honnête de parler de « proposition » à deux Etats.

Le gouverneur du Texas Abbott célèbre le 75e anniversaire de l’indépendance d’Israël et s’en prend à Obama

Pendant que les Démocrates s’en prenaient à Israël, le gouverneur Greg Abbott a célébré jeudi dernier le 75e anniversaire de l’indépendance d’Israël lors d’un événement organisé par le consulat général d’Israël dans le sud-ouest de Houston.

Lors de son discours devant plus de 300 participants, M. Abbott s’en est pris à l’ancien président Barack Obama. Lors de son premier voyage en Israël, il a déclaré avoir rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahou et avoir « parlé des menaces qui pèsent sur la liberté en Israël et, au cours de cette visite, nous avons fait part de nos préoccupations concernant l’accord que le président Obama concluait alors avec l’Iran », en référence au transfert par l’administration Obama de 1,7 milliard de dollars à l’Iran dans le cadre d’un différend qui remonterait aux années 1970.

« Permettez-moi de vous dire qu’il est contraire à notre intérêt de conclure des accords avec des pays qui appellent à la mort de l’Amérique et manifestent leur hostilité à l’égard d’Israël. Les actes sont souvent plus éloquents que les paroles. L’Iran en a dit long lorsqu’il a tiré deux missiles balistiques sur lesquels était écrit en hébreu : « Israël devrait être rayé de la carte. Tant que l’Iran sera une menace pour Israël, l’Iran sera une menace pour le Texas », a-t-il déclaré.

« Nous l’avons confirmé en interdisant les investissements en Iran financés par le contribuable », a-t-il poursuivi. « Nous avons interdit aux entités gouvernementales du Texas de passer des contrats avec des entreprises qui font des affaires en Iran. Au Texas, nous ne faisons pas d’affaires avec des régimes qui cherchent à effacer Israël de la surface de la terre, un point c’est tout ».

En 2017, Abbott a signé la loi HB 89 interdisant les contrats de l’État avec des entreprises qui boycottent Israël et les investissements dans ces entreprises. Deux ans après l’entrée en vigueur de la loi, le Texas a commencé à désinvestir 72 millions de dollars d’actions détenues par deux fonds de pension de l’État dans une société norvégienne de services financiers en raison de ses politiques anti-israéliennes.

Le Texas a exporté pour près d’un milliard de dollars de marchandises vers Israël en 2022, selon l’American-Israeli Cooperative Enterprise. Depuis 1996, le Texas a exporté près de 21 billions de dollars vers Israël.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org