À Vienne, le 7ème cycle de négociations a repris pour persuader les États-Unis et l’Iran de revenir à l’accord nucléaire, après le retrait de l’ancien président américain Donald Trump de l’accord. La reprise ne dura pas longtemps, rien qu’une heure.
De hauts responsables de la Défense américaine et israélienne discutent d’éventuels exercices militaires pour se préparer au pire des cas – la destruction des installations nucléaires de l’Iran – si la diplomatie échoue et si les dirigeants à Washington et à Tel Aviv le demandent.
Il est peu probable que les Etats-Unis se joignent à Israël, si celui-ci décidait d’une attaque contre les installations nucléaires d’Iran. Biden a refusé le réapprovisionnement américain des avions en cours de mission contre l’Iran. Le Mossad a rejeté une demande américaine de l’informer à l’avance de toute attaque contre l’Iran.
- Nadav Tamir, directeur de « J Street Israel », conseiller pour les affaires internationales au « Centre Peres pour la paix et l’innovation » et membre du comité directeur de « l’Initiative de Genève » :
« L’option militaire vendue au public israélien est une illusion. Le projet nucléaire iranien est complexe, largement dispersé et plus fortifié que ceux que nous avons attaqués en Irak et en Syrie. Qui plus est, l’Iran a accumulé un savoir-faire scientifique et technologique qui ne peut être défait. Cela signifie qu’Israël pourrait probablement retarder le programme nucléaire iranien, au prix de terribles conséquences pour notre pays, mais pas le détruire.
Les États-Unis sont le seul pays capable de prendre des mesures efficaces contre l’Iran, mais ni l’administration, ni l’opinion publique américaine ne veulent retourner dans le bourbier du Moyen-Orient, après y avoir été aspirées pendant de nombreuses années en Afghanistan et en Irak, investissant des ressources et des vies humaines, sans en voir le retour. Les Américains comprennent que le programme iranien ne peut être éliminé par une frappe aérienne chirurgicale, et Israël doit veiller à ne pas donner l’impression d’essayer d’entraîner les États-Unis dans une guerre dont ils ne veulent pas ».
- Freddy Eytan, journaliste et politologue :
« L’Iran continue de développer des missiles balistiques à longue portée qui lui permettront de les doter d’ogives nucléaires et de pouvoir les lancer non seulement sur Israël, mais aussi vers des cibles européennes.
Jusqu’à ce jour, le président Biden hésite à brandir l’option militaire. Pis encore, malgré des vagues déclarations et les promesses sur ce sujet, les Etats-Unis, comme d’ailleurs les autres pays signataires de l’accord, n’ont malheureusement pas étudié sérieusement un plan B.Comment-vont-ils réagir en cas d’échec des pourparlers de Vienne ?
N’étant pas partie d’aucun accord avec les Iraniens, Tsahal et le Mossad se préparent sérieusement à des opérations contre le projet nucléaire. Seule l’option militaire est capable de dissuader le régime islamiste d’abandonner son projet atomique ou du moins le retarder de plusieurs années ».
© Albert Soued, diffusion Israël 24/7.org
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