Initialement publié le 8 décembre 2022 @ 12h09
Il existe peu d’informations neutres sur les origines du conflit arabo-israélien qui expliquent honnêtement les droits des uns et des autres.
Google a un outil de recherche peu connu mais bien utile (Ngram), qui fouille non pas les sites internet mais tous les livres, magazines, journaux, périodiques publiés depuis 1800 jusqu’à nos jours, et il vous dit combien de fois les mots clefs que vous cherchez ont été mentionnés – par année, pour tous les livres, magazines et journaux publiés depuis 1800.
- Si vous tapez « Palestinian people », « Palestinian state » dans Google Ngram, vous obtenez le graphique suivant, qui vous indique depuis quand le peuple palestinien est mentionné dans les livres. Il n’existe rien avant 1960 :
- Pour être sûr, j’ai fais une comparaison : j’ai tapé « peuple français », la différence saute aux yeux :
- En français la recherche « peuple palestinien » faite sur les livres, magazines et journaux imprimés en langue française, renvoie exactement le même résultat : il n’existe aucune trace d’un « peuple palestinien » dans l’histoire – avant 1960.
- Là encore, une recherche sur « peuple français » pour vérifier se passe de commentaire :
Après tout, un peuple a le droit de se constituer, il faut bien un début à tout. Mon rappel est ici destiné à donner l’information, à savoir que ce peuple est très nouvellement créé, ce qui veut dire que ses composantes viennent de partout dans la région, et ne sont pas là depuis longtemps.
- Concernant le peuple palestinien, deux auteurs, Guy Millière et David Horowitz, dans leur livre Comment le peuple palestinien fut inventé*, démontrent que le peuple palestinien est une invention récente, confirmant la recherche Google.
Si la communauté internationale n’était pas devenue folle, elle ne refuserait pas de regarder la vérité en face. Mais voilà, cette vérité bouleverse un certain nombre « d’acquis » géopolitiques :
- Le premier est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes régulièrement invoquée pour justifier la revendication d’un Etat palestinien sur la Palestine ancienne ne s’applique pas.
- Le second est que ce peuple ne peut revendiquer aucun lien historique – pré-1960 – avec Jérusalem. Ainsi, toutes les résolutions de l’UNESCO attribuant un patrimoine aux Palestiniens sont les travaux de faussaires, et leurs liens avec les lieux saints de Jérusalem ou de Bethléem, des mensonges.
- Le troisième est que les quelque 5 millions de « réfugiés palestiniens » comptabilisés par l’UNRWA ne sont pas des réfugiés palestiniens. Ce ne sont même pas des réfugiés. Au mieux, certains de leurs aïeuls étaient des travailleurs immigrés qui sont venus habiter la région. On ne fait pas un peuple avec des travailleurs immigrés venus de Syrie, d’Egypte, de Jordanie ou de plus loin encore.
- Le quatrième est intéressant car il jette de la lumière sur des questions restées sans réponses :
- pourquoi, avant la déclaration l’Etat d’Israël de 1948, les Arabes qui vivaient sur place n’ont jamais senti le besoin de se constituer en Etat ? Parce qu’ils ne ne voyaient pas, et n’étaient pas, un peuple.
- Pourquoi, lorsque la Jordanie a occupé la Judée Samarie pendant les 19 ans de 48 à 67, les Arabes de la région n’ont pas dénoncé l’occupation jordanienne de leurs terres ? Parce qu’ils ne voyaient pas cela comme leurs terres.
- Pourquoi l’occupation jordanienne ne leur posait-elle pas problème ? Pourquoi n’a-t-elle fait naître en eux aucune revendication ? Parce que c’était pour eux l’occupation de la Terre des juifs, pas la leur.
Les Arabes ne se voyaient pas comme un peuple, encore moins comme un « peuple palestinien ». Ils n’avaient aucune revendication territoriale. La preuve ultime est que la première convention de la création de l’OLP ne parle même pas d’un Etat ou d’un peuple palestinien.
Pour la plupart, les habitants de Judée Samarie se considéraient comme jordaniens, leur pays d’origine, pays qui venait d’ailleurs d’être créé sur le sol de Palestine. Et ceux de Gaza venaient d’Egypte. Ils n’avaient aucun problème avec une Jordanie occupant Jérusalem et la Judée : leur pays occupait l’endroit où ils habitaient, qui n’était pas jordanien.
- Le cinquième point est que si le besoin de se constituer en peuple n’est pas né, s’il ne s’agit pas d’un peuple au sens étymologique, c’est-à-dire un « ensemble d’êtres humains formant une communauté structurée, d’origine commune », mais d’un peuple « politique », alors c’est un peuple fabriqué en réaction à Israël. Est-ce un peuple moins légitime ? Pas forcément. Mais ce n’est pas un peuple à qui l’on ne peut attribuer ni passé, ni histoire, ni Terres ancestrales, ni aucun droit sur ces Terres. Et l’on ne peut pas dire qu’un autre peuple, les juifs, occupe « leurs » Terres – elles ne sont pas eux. Tout juste pourrait-on débattre des droits de la Jordanie, qui les ont perdus en 1967.
Corollaire
- Puisque Google nous confirme que le peuple palestinien est inventé vers 1960, c’est de 1960 que date l’origine commune de ce peuple.
- Avant 1960, l’origine des Arabes de la région est à chercher ailleurs.
- Les « frontières de 67 » dont certains parlent, ne peuvent pas exister puisqu’il n’y a pas d’Etat de l’autre côté de cette « frontière ». Pas d’Etat, pas de frontière, pas d’occupant israélien d’un autre Etat, c’est une lapalissade.
- Il est impossible de se constituer en peuple en 1960, et de revendiquer une archéologie, une histoire, et des racines qui remontent 1000 ans plus tôt. (Sauf à nier la réalité, et bénéficier des complicités d’organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’UNWRA et l’UE).
Conclusion
Puisqu’il n’existe pas de peuple palestinien, les chercheurs et historiens ne devraient pas avoir trop de difficulté à tracer la provenance de ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Seulement ils ne veulent pas le faire, de peur de trop bien savoir ce qu’ils découvriraient.
Combien d’entre eux sont venus des contrées voisines comme travailleurs immigrés, pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs arrivés massivement d’Europe en Palestine ottomane au début de l’ère industrielle, dans la seconde moitié du 19e siècle ? Combien vivaient déjà sur place ? Les chercheurs ne veulent pas le savoir, craignant ce qu’ils pourraient découvrir.
Ces deux groupes ont pourtant des liens et des droits bien différents avec cette partie de la Terre de Palestine. Les premiers, les travailleurs immigrés, n’en ont aucun, les seconds en ont … peut-être.
J’ai la chance d’être l’heureux possesseur d’un exemplaire original, daté de 1714, de Palestina, de Relandi, un géographe qui a sillonné la région pour en faire le relevé. L’ouvrage d’un peu plus de 1000 pages, qui a la taille d’un gros dictionnaire, est illustré de nombreuses cartes dépliantes.
Parmi toutes les villes, villages, hameaux, un seul est une ville arabe : al Ramle. Tous les autres sont d’origine hébraïque – ils ont été créés par les juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5000 ans.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Excellent article, continuez à démontrer les mensonges des médias antisémites.
Merci !
Belle démonstration
Voilà un livre qui serait vraiment bien dans ma bibliothèque. C’est aussi un document exceptionnel qui détruit le narratif palestinoïde.
Mr Grumberg, je vais completer votre article avec une courte video de 2017, la ministre des affaires étrangères, Tzipi Hotovely, s’adressant aux députés arabes à la Knesset, un pur bonheur
https://drive.google.com/file/d/14lE2ocoQFgkGU1q9eUNMVBPpsx_6JP-a/view
On ne voit plus les graphiques comme à l’origine, dommage…
Merci JPG pour les avoir rétablis.
Merci
Mais pourquoi l’Etat d’Israel ne brandit pas cet argument pour contrer les avis et diktats des uns et des autres. ?
Parce que les institutions israéliennes ont été infiltrées par des gauchistes depuis longtemps, et qu’ils voient les « Palestiniens » comme des victimes de la suprématie israélienne. Lorsqu’ils doivent combattre, ils le font à regret.
Ce qui est désastreux c’est nous seuls, avec nos commentaires qui sommes au courant de cette réalité. Palestine est un mot inventé, ceux qui sont des gazaouis sont des egyptiens des soudanais des libanais chassés de leurs pays-on se demande pourquoi car ils sont vraiment charmants-Mais les européens sont idiots ou mal informés et font semblant de reconnaitre un état qui n’existe pas qui n’a aucune juridiction et en plus sous l’égide de Mahmoud Abbas,qui vit comme un prince dans sa luxueuse villa , qui posséde un avion et que sais-je encore; et comme il n’y a pas eu d’élection il est bien implanté et reçoit des dollars et des euros, est reçu par Macron qui le serre dans ses bras.
« Ce qui est désastreux c’est nous seuls, avec nos commentaires qui sommes au courant de cette réalité. »
On dit souvent que le mensonge prend l’ascenceur et la vérité les escaliers. Philippe Karsenty fait une autre analogie. Il dit que la vérité, c’est comme un brise-glace, ça va très lentement, mais ça finit toujours par détruire les mensonges.
Ne soyez pas découragé. C’est « vous seuls » +1, +1, +1 … qui a fini par faire élire Geert Wilders. Cela arrivera chez vous peut-être un jour aussi.
Le pire c’est qu’Israël a emboité le pas en appelant ces enflures « palestiniens » et il ne s’agit pas exclusivement des dirigeants, car tous les journalistes, les médias télévisés et même le peuple les désignent comme étant « palestiniens » alors qu’aucun arabe ne l’a été, ni le l' »est actuellement. En ce qui concerne les médias occidentaux, tous savent, sauf les sourds muets et aveugles, ignorent que ces « palestiniens » ont surgit de la lampe magique des contes de mille et une nuit, tout comme sinbade le « marin » qui n’a jamais vu la mer, ni le moindre cours d’eau. Il suffirait cependant de se saisir du drapeau Palestinien sous mandat anglais, pour confirmer ce peuple « palestinien » est l’un des plus gros mensonges du 20e siècle, car frappé de l’étoile de DAVID.
Tout a fait juste: les israéliens eux même se tirent une balle dans le pied en mentionnant constamment:
– Les « palestiniens » au lieu des « » populations arabes présentes en Judée Samarie et Gaza »
– la « Cisjordanie » au lieu de la Judée Samarie, véritable nom de la région depuis l’antiquité
Ensuite, les médias occidentaux emboitent le pas!
Ces mentions erronées et mensongères devraient être interdites par le gouvernement israélien, sous peine de fortes amendes: elles nuisent à la cause sioniste!
Michel Gurfinkel a signalé un fait important:
Dans le « Guide de Terre Sainte » édité en 1923, il est mentionné en page 112 que la ville de Jérusalem était peuplée par 62 000 juifs, 17 100 chrétiens et seulement 13 000 musulmans.
Comme constaté par Mark Twain, Chateaubriand et d’autres voyageurs de l’époque, entre le port de Jaffa et Jérusalem, la région, sous domination ottomane, était quasi désertique.
Cela était du au fait que les percepteurs ottomans, cupides et cruels, empêchaient tout développement artisanal, industriel ou agricole.
Seule Jérusalem était peuplée et surtout pas des juifs.
La fable d’un prétendu « peuple palestinien » est donc bien une pure création du « Grand Mufti » El Hadj Amine Al Husseini, allié et collaborateur actif d’Hitler, dans la perspective de la fameuse « Solution Finale » de destruction du peuple juif.
La fable mensongère « palestiniste » a été ensuite remise sur le tapis, à la suite de la déroute arabe en 1967, par le KGB, le régime soviétique cherchant à établir son influence sur le monde arabo musulman, pour contrecarrer les USA.
Depuis, les communistes de toute sortes sont d’enragés palestinistes, avec les antisémites de tout poil, comme Dominique de Villepin par exemple, tous partisans déterminés de la fameuse « Solution Finale » de destruction du peuple juif, initiée par Amine Al Husseini, et Hitler
Seule Jérusalem était peuplée et surtout par des juifs.