Une organisation de demandeurs d’asile érythréens a adressé une demande au ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben-Gvir, pour lui demander de les protéger contre la violence des agents du régime érythréen qui les empêchent de vivre et de travailler pacifiquement en Israël.
L’attaque à l’arme blanche perpétrée pendant la nuit dans le quartier d’Ha-Tikva, au cours de laquelle 10 Erythréens ont été blessés, a été fomentée par des « partisans du régime », accusent-ils.
La lettre envoyée à M. Ben-Gvir affirme que tous les crimes commis récemment au sein de la communauté érythréenne ont été orchestrés de la même manière.
L’appel des Erythréens au ministre de la Sécurité intérieure a été rapporté par le correspondant de Wallanews, Uri Sela.
Ils écrivent qu’ils font l’objet d’une campagne de terreur organisée, avec des voyous armés qui attaquent les Erythréens à leur retour du travail, que « les menaces augmentent de jour en jour », et qu’« il est clair que quelqu’un est derrière tout cela » (le « quelqu’un » serait l’ambassade d’Erythrée en Israël).
Les affrontements entre demandeurs d’asile et agents du régime érythréen se poursuivent à Tel-Aviv, où la police israélienne ne fait aucune distinction entre eux, faute d’éléments visibles. Les deux groupes, des « infiltrés », des clandestins en Israël, sont protégés de l’expulsion par la Haute cour – dont les juges n’ont pas à subir les conséquences de cette décision car ils ne vivent pas au sud de Tel Aviv. De fait, ils jouissent du même droit à la « défense collective », c’est-à-dire qu’ils vivent en Israël de manière illégale mais le gouvernement n’est pas autorisé par la toute puissance du pays – la Haute Cour, à les renvoyer dans leurs pays ou ailleurs.
Depuis cinq ans, les organisations de réfugiés érythréens demandent au gouvernement israélien d’expulser leurs concitoyens qui célèbrent la fête de l’indépendance de l’Érythrée, et sont les fauteurs de troubles :
« Si ces personnes aiment tant le régime, qu’elles y retournent et vivent avec lui ».
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