Netanyahou continue d’avancer, bien conscient que dans quelques semaines, Trump sera président, prêt à tenir sa promesse de détruire le Hamas si celui-ci n’a pas libéré tous les otages d’ici là.
Par Hugh Fitzgerald, traduit depuis un article de Frontpage Magazine
Elliot Kaufman a publié dans le Wall Street Journal du 20 décembre un entretien qu’il venait de mener avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. C’est une lecture passionnante.
À trois moments clés depuis le 7 octobre 2023, Netanyahou a reçu des conseils de l’administration Biden sur la conduite de la guerre contre le Hamas, puis sur la guerre contre le Hezbollah.
Dans les trois cas, Netanyahou a ignoré ces conseils et est allé de l’avant avec ce qui s’est avéré être des mouvements essentiels au succès de Tsahal.
« Les Américains m’ont dit : « Si vous allez à Rafah, vous êtes seul, et nous ne vous enverrons pas les armes essentielles », ce qui est difficile à entendre », dit M. Netanyahou. En interne, d’autres ont fait valoir qu’Israël était trop dépendant des munitions américaines pour prendre le risque de se battre.
« C’est un argument légitime », dit M. Netanyahu. « Mais si nous n’allons pas à Rafah, nous ne pourrons pas exister en tant qu’État souverain. Nous deviendrions un État vassal et nous ne survivrions pas. La question des armes se réglera d’elle-même, mais pas celle de notre indépendance. C’est la fin d’Israël.
« À Rafah, Israël a coupé la route d’approvisionnement du Hamas [for weapons] et a ensuite tué Sinwar, son chef. L’administration Biden a imposé un embargo de facto sur les armes à Israël, ce qui a retardé les livraisons d’armes ».
Tout comme Netanyahou a rejeté le conseil américain de ne pas mener une invasion terrestre de Gaza mais de s’en tenir à des frappes aériennes, il a rejeté la pression américaine de ne pas entrer dans Rafah, qui s’accompagnait d’une menace de retenir certains armements.
On lui a dit que les habitants de Rafah n’évacueraient pas, car il n’y avait « pas d’endroit » où aller, et qu’une telle opération coûterait 20 000 vies. Les Américains se sont trompés sur ces deux points.
En l’espace de quelques semaines, près d’un million de civils ont évacué Rafah, conformément aux instructions, et se sont rendus dans la ville d’Al-Mawasi sur la côte, près de Khan Younis, une zone où les FDI n’attaqueraient pas.
Et au lieu de 20 000 victimes à Rafah – le nombre que les Américains craignaient pour l’opération – il n’y a eu que quelques milliers de victimes, combattants et civils.
« Les États-Unis ont retenu des armes essentielles », admet M. Netanyahou, mais il comprend la pression à laquelle M. Biden était soumis. « Il n’est pas facile d’être président, reconnaissons-le, avec ces franges très radicales de son parti. Il n’était pas facile de faire ce que M. Biden a fait », notamment en aidant Israël à se défendre contre les attaques de missiles iraniens, a-t-il déclaré…..
Pour Israël, il s’agit d’un retour à la forme. « La puissance ne se résume pas à des fusils, des missiles, des chars et des avions », déclare M. Netanyahu. « C’est la volonté de se battre et de prendre l’initiative.
Le programme nucléaire iranien semble désormais vulnérable. « Je ne vais pas en parler », déclare M. Netanyahu. Lorsque je lui dis que je ne l’ai jamais entendu aussi réticent sur son sujet favori, il répond de manière énigmatique : « J’ai toujours dit que le jury était en train de se prononcer, toujours en train de se prononcer sur nous tous : « J’ai toujours dit que le jury était toujours en train de se prononcer sur nous tous, et je ne m’exclus pas moi-même ». C’est peut-être sur ce point qu’il s’attend à être jugé.
L’Iran entrera dans l’année 2025 avec un dirigeant malade de 85 ans, sous le regard d’une autre administration Trump. J’imagine que le président élu n’a pas apprécié les tentatives de l’Iran de le tuer, lui et ses anciens collaborateurs, depuis son premier mandat.
« Le président Trump a soutenu Israël tout au long de cette guerre », affirme M. Netanyahu. Après les menaces de M. Trump à l’encontre du Hamas, un nouvel optimisme se fait jour quant à la conclusion d’un accord sur les otages, et peut-être même quant à une normalisation diplomatique avec l’Arabie saoudite. « Ce serait l’expansion naturelle des accords d’Abraham que nous avons forgés sous la direction du président Trump », déclare M. Netanyahu. « La menace qui pèse sur le Hamas ne peut qu’aider. Il fait peser la responsabilité sur le Hamas et lui dit qu’il y aura des conséquences. »
La prise d’otages envisagée par M. Netanyahou est partielle, en échange d’une pause dans les combats. « Je n’accepterai pas de mettre fin à la guerre avant d’avoir éliminé le Hamas », déclare-t-il. « Nous n’allons pas les laisser au pouvoir à Gaza, à 30 miles de Tel-Aviv. Cela n’arrivera pas ».
Il fut un temps où les gens ne le croyaient pas. « Je plaidais pour une « victoire totale », dit-il, et ils disaient que la victoire n’existait pas. On ne l’entend plus autant aujourd’hui, maintenant qu’Israël et son dirigeant semblent avoir pris le dessus…. »
Les Américains l’ont exhorté à ne pas lancer d’invasion terrestre de Gaza, mais à s’en tenir à des attaques aériennes. Il l’a quand même fait, convaincu qu’une telle attaque était le seul moyen d’arracher le Hamas à ses racines.
Les Américains l’ont exhorté à ne pas s’emparer de Rafah, sous prétexte qu’il pourrait y avoir 20 000 victimes et qu’il serait impossible d’évacuer près d’un million de personnes.
Il est allé de l’avant et a envoyé les FDI à Rafah. Près d’un million de personnes ont été évacuées avec succès en quelques semaines vers la ville côtière sûre d’Al-Mawasi.
Le nombre total de victimes de cette opération n’a pas été de 20 000, comme l’avaient prédit les Américains, mais de quelques milliers.
En prenant Rafah, les FDI ont pu tuer le cerveau de l’attentat du 7 octobre, Yahya Sinwar, ce qui a porté un coup dur au moral du Hamas.
Et maintenant, Netanyahou continue d’avancer, bien conscient que dans quelques semaines, Trump sera président, prêt à tenir sa promesse de détruire le Hamas si celui-ci n’a pas libéré tous les otages d’ici là.
Trump réimposera à l’Iran les sanctions que les Bidenites avaient levées, causant encore plus de dégâts à une économie en perdition.
Et il donnera le feu vert au Pentagone pour livrer aux Israéliens des bombes de 30 000 livres destinées à briser les bunkers, ainsi que des bombardiers suffisamment grands pour les transporter jusqu’en Iran.
Les dirigeants iraniens, parfaitement conscients qu’Israël a détruit son système de défense antimissile le 26 octobre, ne peuvent qu’attendre dans la terreur que l’IAF apparaisse, avec ses missiles et ses bombes, pour détruire les installations nucléaires de Natanz, de Fordow et d’Ispahan.
Dans votre CREDO , vous incluez les accords d’ OSLO , ces mauvais accords qui donnent la JUDEE SAMARIE aux arabes ; c’est le coeur d’ Israël !!! un accord signé par RABIN qui voulait la paix à n’importe quel prix ( trop vieux pour se battre ….) et le terroriste ARAFAT !!!
De toute façon si vous donnez , ces territoires , GAZA c’est fait… vous n’aurez plus grand’ chose pour vous battre…..
1 – Les accords d’Oslo n’ont rien donné à personne. Ils ont temporairement attribué des territoires disputés en attendant un accord.
2 – Ils n’ont pas donné la Judée Samarie aux Arabes, seulement la zone A et B. La zone C, la plus grande, est attribuée à Israël.
3 – Nous incluons les accords d’Oslo parce que, qu’on les aime ou pas, ils ont été signés par l’Etat d’Israël, et le Premier ministre ne les a pas déchirés : ils ont donc valeur juridique en droit international, et ne pas en tenir compte serait journalistiquement malhonnête. Et Israël 24/7 est un média intègre et honnête qui ne fait pas de propagande mais de l’information.
4 – Ces accords d’Oslo autorisent Israël à faire ce qu’il veut dans la zone C, et lorsque le monde entier dénonce la « colonisation » et les autorisations de construction de nouveaux logements, c’est dans la zone C qu’elles sont données, donc en respect du droit international. Ne pas tenir compte des accords d’Oslo, c’est donner raison aux détracteurs, qui affirment qu’Israël viole le droit international alors qu’il le respecte.
Merci I247, vous faites un super boulot. C’est bon de sentir qu’il y a des gens qui sont fiables et qui gardent la tête froide, ça fait chaud au cœur. Bonne année à tous, et victoire totale à Israël.
Je suis plus tranquille maintenant, c’est parfait !
Israel et Tsahal représentent pour moi l’honneur , mon total soutien et mes remerciements vont particulièrement à Tsahal, notre glorieuse armée qui se bat depuis plus de deux ans contre le mal absolu.