Un ancien prisonnier – Ahmed (mais ce n’est pas son vrai prénom) – récemment libéré de la prison militaire de Sednaya, en Syrie, a témoigné qu’un réfugié palestinien, Anas Malkash, surnommé Abu Jamila, qui vivait à Hjeira au sud de Damas, avait été mortellement torturé en prison.
L’ex-détenu a déclaré qu’ils avaient été soumis à de lourds coups et à des tortures par les forces de sécurité syriennes.
Ahmed, qui a été arrêté le 30 mars 2014 alors qu’il rentrait en Syrie pour passer ses examens du baccalauréat, a déclaré qu’Anas lui avait dit qu’il avait été arrêté le jour de son mariage, et qu’il était un réfugié palestinien de Hjeira, dans le Rif Dimashq.
- En 2019, l’Association des détenus et des disparus de la prison de Sednaya (ADMSP) a déclaré dans son premier rapport, intitulé “Prison de Sednaya : Fabrique de la mort et de la disparition forcée en Syrie”, que des détenus ont été torturés à mort dans le complexe pénal hautement secret.
- Le rapport a examiné les procédures et les conséquences de la détention dans la prison, que le régime Assad continue d’utiliser comme principal centre de détention et de “disparition forcée” de détenus politiques, en les privant de tout contact avec le monde extérieur, et en les soumettant à des conditions qui conduisent souvent à la mort.
- Le rapport indique que le régime syrien lui-même n’est pas en mesure de publier des listes précises du nombre de détenus, en raison des nombreuses victimes d’exécutions extrajudiciaires, de torture, de famine et de négligence médicale.
- L’ADMSP a identifié 24 types de torture psychologique, dont des simulacres d’exécution, le fait d’être obligé de regarder d’autres détenus se faire torturer et des menaces contre les familles des prisonniers.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.actionpal.org
