S’il est élu président des Etats-Unis, Vivek Ramaswamy veut cesser l’aide financière et militaire à Israël

Vivek Ramaswamy

Tandis que le premier débat des primaires du GOP aura lieu mercredi le 23 août sur Fox News- sans Donald Trump – Vivek Ramaswamy, candidat républicain à la présidence commence à mettre les pieds dans les plats. N’ayant jamais été élu, ni fait de campagne politique, Vivek Ramaswamy s’est jusqu’à présent distingué par ses interventions intelligentes en ce qui a trait à la politique intérieure des États-Unis. Bien qu’il aie peu de chance d’obtenir la nomination du GOP ou d’être élu, il monte dans les sondages au point d’être parfois à égalité avec le Gouverneur de la Floride Ron DeSantis. Mais voilà que la semaine passée, il a commis deux gaffes en matière de politique étrangère, l’une des plus importantes responsabilités du président des États-Unis. Lors d’une interview accordée à Russell Brand sur le réseau social de droite Rumble, il a déclaré qu’à partir de 2028, il mettrait fin au financement dont bénéficie actuellement Israël et que les États-Unis devraient retirer leur appui militaire à Taïwan.

Traduction par Magali Marc d’un article de James Lewis, paru sur le site d’American Thinker, le 21 août.


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Les deux erreurs de Vivek

J’aime beaucoup Vivek Ramaswamy, parce qu’il est brillant, talentueux et qu’il a de bonnes idées.
À l’exception de deux mauvaises idées, qui ont toutes deux trait à des alliés de longue date des États-Unis, petits mais redoutables, à savoir Israël et Taïwan.

Vivek veut se débarrasser de ces deux alliances, à un moment où la Chine est prête à se jeter sur Taïwan et où l’Iran a conclu une nouvelle alliance avec la Russie afin de lui fournir un grand nombre de drones suicides.

Israël et Taiwan sont deux petits pays immensément talentueux et productifs dans les domaines de la technologie de défense, de l’intelligence artificielle et de la cyberguerre, et ressemblent tous deux à de mini-Silicon Valleys ; indépendants et productifs, ils sont des alliés importants pour nous.

Vivek affirme que les États-Unis devraient cesser de fournir des armes à Israël, comme s’il s’agissait d’une voie à sens unique.

En raison de son statut de première ligne parmi les ennemis, Israël a été une sorte de banc d’essai de facto pour la technologie de défense américaine – comme la technologie de défense antimissile que nous développons constamment en collaboration avec les forces de défense israéliennes.
Israël est également notre source de renseignements la plus fiable sur la partie la plus dangereuse du monde : le Moyen-Orient et ses nouvelles alliances avec la Chine.

Avec le développement des armes pilotées via l’intelligence artificielle, Israël et Taïwan ne peuvent être que des atouts pour les États-Unis.

Qu’en est-il de Taïwan ?

Vivek propose une autre idée suicidaire, à savoir que les États-Unis devraient retirer leur soutien une fois qu’il (Vivek) aura déplacé la production de puces avancées de Taïwan vers d’autres régions du monde.

Il a raison de dire que la primauté de Taïwan dans la production de puces de haute technologie constitue un risque pour le monde, car la Chine menace constamment de s’emparer de Taïwan.

Mais en qualifiant la longue guerre entre la Chine nationaliste et la Chine du PCC de “conflit intérieur”, Vivek tente de résoudre une guerre civile majeure avec des mots vides de sens.

Taïwan ne va pas permettre que sa technologie de pointe en matière de puces soit siphonnée vers le reste du monde sans se battre. Ils seraient fous de le permettre, et ils ne sont pas fous.

De même, les États-Unis pourraient réduire leur soutien en armement à Israël, mais seulement en sacrifiant certains avantages importants.

La plupart des batailles de la guerre froide avec l’empire soviétique se sont déroulées au Moyen-Orient.
Les grandes puissances comme les États-Unis préfèrent toujours mener des guerres par procuration plutôt que des guerres internes.

Les États-Unis n’ont jamais eu à mener une guerre majeure sur leur propre sol, depuis leur émergence en tant que grande puissance lors de la Première Guerre mondiale.

Ni Taïwan ni Israël ne sont des alliés de pacotille.

Je ne sais pas si Vivek essaie discrètement de s’attirer les faveurs de la Chine ou de l’Inde, ou d’États djihadistes comme l’Iran et l’Arabie saoudite.

Je sais que Vivek est un candidat extrêmement intelligent et stratégique, et qu’il a beaucoup de bonnes idées.

Alors pourquoi ces deux ratés ?

© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org



Source: https://www.americanthinker.com/blog/2023/08/viveks_two_duds.html


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