Israël, la classe privilégiée

Quel plaisir d’être privilégié.

La semaine dernière, un activiste extrémiste de l’extrême gauche a publié une déclaration choquante : il souhaite « engager une guerre contre le terrorisme juif ». Une guerre. Contre ses frères. Non pas contre le terrorisme qui tue chaque jour à juda et Samarie, mais contre les pionniers, qualifiés de « terroristes » sans aucune victime. Une notion nouvelle.

Un officier réserviste appelle à une guerre armée contre des citoyens du pays. Malgré un nombre de victimes inimaginable dans ce conflit, il n’a pas été destitué, interrogé ou mis en garde.

Souvenez-vous du pilote, Yaki Shalev. Il a osé simplement critiquer les objecteurs de conscience et ses camarades, et a été exclu de l’armée réserviste le jour même.

Il faut cesser de se mentir : en Israël, il existe des lois. Mais elles ne sont pas appliquées de la même manière pour tous.

Certains ont le droit d’incendier le pays et se faire appeler « combattants pour la démocratie », tandis que d’autres sont attaqués uniquement parce qu’ils ne correspondent pas à la « bonne » idéologie. Certains peuvent appeler à la guerre, ce qui est considéré comme « légitime », tandis que d’autres exposent la vérité et sont qualifiés de « dangereux ». La réalité est claire : il ne s’agit pas d’égalité, ni de démocratie, ni d’équité. La société fonctionne selon un régime de privilèges.

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