Pourquoi le CNRS garde-t-il le silence sur son ex-directeur, devenu militant anti-Israël ?

Etoile de David sur le drapeau français : "l'antisémitisme n'est pas que l'affaire des juifs"

Marche contre l'antisémitisme, Paris, 12 novembre

Madame Priscilla Dacher, service de presse du CNRS

Mon précédent courriel datant du 22 mai 2024, il est regrettable que vous n’ayez pas daigné y répondre. Je vous en rappelle l’objet, Vincent Lemire, le directeur du CNRS à Jérusalem de 2019 à 2023. Ce dernier mène depuis le 07/10/2023 une campagne obsessionnelle de diabolisation contre l’Etat d’Israël: appels à des sanctions internationales, propagande mensongère primaire, etc. (voir sa page X ainsi que le lien ci-joint).

Il est surprenant que le CNRS ait ainsi octroyé un tel tremplin à un grossier propagandiste anti-israélien en le nommant directeur de son antenne dans la capitale d’Israël et que depuis, aucune réaction exprimant votre désolidarisation de telles méthodes qui n’ont rien à voir avec la recherche scientifique, d’autant que le susmentionné se prévaut systématiquement de sa qualité d’ancien directeur de votre centre à Jérusalem.

La question se pose en effet: est-ce que le CNRS a eu pour objectif non avoué d’envoyer un propagandiste anti-israélien pour diriger son antenne ici, à Jérusalem ?

Afin de ne point vous surprendre, sachez qu’après avoir attendu près d’un an et demi votre réponse, nous allons procéder par exposer cela à la presse locale ainsi qu’aux autorités israéliennes. En effet, Lemire lui-même en a témoigné que son statut d’ancien directeur de votre centre le fait bénéficier d’un passeport diplomatique, ou alors il s’en est vanté. Que pouvez-vous en dire ?

D’autre part, toutes nos tentatives d’en apprendre plus avec des membres du CNRS ici à Jérusalem se sont opposées à un mur de mutisme, une véritable omerta, comme s’il s’agissait d’un réseau clandestin souhaitant rester dans l’ombre. Pourquoi leur a-t-on communiqué de telles consignes ? Qu’y a-t-il à cacher ?

Nous ne demandons pas moins d’une réponse claire et nette de votre part, et dans les plus brefs délais. Nous, francophones de Jérusalem et d’Israël de façon générale, ne pouvons admettre que le Centre National de la Recherche Scientifique à Jérusalem constitue une tête de pont pour miner l’Etat d’Israël dont il est l’hôte.

Cordial shalom

© Meir Ben Hayoun,

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