Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a publié lundi une déclaration dans laquelle il qualifie les mandats de la CPI contre les dirigeants israéliens de “honteux” et de “sans foi ni loi”.
“Si elle n’est pas remise en cause par l’administration Biden, la CPI pourrait créer et assumer un pouvoir sans précédent lui permettant d’émettre des mandats d’arrêt contre des dirigeants politiques américains, des diplomates américains et du personnel militaire américain”, a déclaré M. Johnson. [NDLR Cela s’est déjà produit en 2018 et en 2023 : l’administration américaine a menacé de faire arrêter les juges de la CPI s’ils poursuivent du personnel militaire concernant la guerre en Afganistan].
2018: US threatens to arrest ICC judges if they pursue Americans for Afghan war crimes https://t.co/53Lb0Kfjpa https://t.co/9vqZk715LM
— Roberto Buffagni (@BuffagniRoberto) March 18, 2023
M. Johnson a demandé à l’administration Biden “d’exiger immédiatement et sans équivoque que la CPI se retire” et “d’utiliser tous les outils disponibles pour empêcher une telle abomination”.
Le Président de la Chambre a rejoint plusieurs législateurs, républicains et démocrates, qui ont sévèrement critiqué la CPI.
- Un membre républicain de la Chambre des représentants a déclaré à Axios qu’une législation était déjà en cours d’élaboration pour répondre à d’éventuels mandats.
- Le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Michael McCaul (Républicain du Texas), a déclaré qu’il s’attendait à une version de la Chambre des représentants du projet de loi du sénateur Tom Cotton (Républicain d’Arkansas) visant à sanctionner les fonctionnaires de la CPI impliqués dans les enquêtes sur les États-Unis et leurs alliés, mais il a ajouté : “Nous espérons que nous n’en arriverons pas là”.
- Le député Brad Sherman (Démocrate de Californie) a déclaré que les États-Unis devraient “réfléchir à la question de savoir si nous restons signataires” du Statut de Rome, le traité qui a créé la CPI.
“Nous devons envisager de discuter avec certains des pays qui ont ratifié [le traité] pour savoir s’ils veulent soutenir l’organisation”, a-t-il ajouté.
- Le représentant Ritchie Torres (Démocrate de l’Etat de New York) et
- le sénateur John Fetterman (Démocrate de Pennsylvanie), tous les deux fortement pro-israéliens, ont critiqué les menace de mandats de la CPI.
- Torres a appelé le Congrès et le président à “prendre des mesures énergiques”.
The ICC’s abuse of power must be met with strong consequences from both Congress and the President.
— Ritchie Torres (@RitchieTorres) April 28, 2024
SI LE MONDE VEUT QU’ISRAEL ARRETE LA GUERE QUE LE HAMAS DEPOSE LES ARMES