Libération des otages : des agents infiltrés ont vécu dans la rue où se trouvait Noa

Les renseignements sur les lieux ayant été confirmés, le cabinet a décidé d’agir. 28 combattants de Yamam ont commencé à s’entraîner dans deux enceintes spécialement construites pour simuler les bâtiments dans lesquels ils devraient réellement s’introduire.

Après trois jours d’entraînement, le chef d’état-major Halevi informe le ministre de la Défense Yoav Gallant que l’opération est prête. Netanyahou a donné son accord et l’opération est lancée.

Dans la nuit du 5 juin, les agents infiltrés reçoivent l’ordre de quitter Nuseirat sans éveiller les soupçons, mais quatre d’entre restent pour surveiller les bâtiments afin de s’assurer que les otages ne sont pas déplacés vers un autre endroit. Ce n’est qu’à ce stade que les commandants en chef et d’autres ministres ont été informés de l’imminence de l’opération.

Le vendredi matin, 28 membres des Yamam ont commencé leur voyage en deux équipes vers les deux bâtiments du camp de Nuseirat.

Des agents infiltrés ont vécu dans la rue où se trouvait Noa Argamani

Selon une enquête du “Jewish Chronicle”, Israël a envoyé une équipe pour recueillir des informations à Nuseirat. Ils ont parcouru le marché du camp de réfugiés et ont recueilli des informations auprès des habitants afin de vérifier les renseignements obtenus auprès des terroristes capturés. L’équipe du Yamam qui est entrée dans le bâtiment où se trouvaient les trois otages a rencontré 30 terroristes et ont décidé de procéder au sauvetage sous le feu de l’ennemi. Finalement, tous les terroristes présents ont été éliminés.

Les détails de l’opération de sauvetage des quatre otages – informations inédites

Pour vérifier définitivement l’information et préparer le terrain pour l’opération, une autre équipe d’agents infiltrés, déguisés en familles portant des hijabs, a été envoyée à Nuseirat. Ils sont arrivés dans deux voitures cabossées remplies d’articles ménagers et de matelas, se faisant passer pour des familles gazaouies à la recherche d’une grande maison.

Lorsque les habitants de Nuseirat ont demandé aux “familles” d’où elles venaient et ce qu’elles faisaient dans le camp, les agents infiltrés ont répondu qu’elles avaient fui Rafah en raison des bombardements quotidiens de l’armée de l’air et qu’elles avaient décidé de louer une maison dans la région. Ce n’est pas par hasard que les “membres de la famille” ont indiqué le bâtiment où Argamani était détenue, ont montré à un habitant une grosse somme d’argent et lui ont proposé de payer trois fois plus s’il les aidait. L’habitant a accepté et, en l’espace de trois jours, une grande maison a été trouvée dans la rue où la jeune femme israélienne était détenue.

La maison louée se trouvait à 800 mètres de l’endroit où les trois autres otages étaient détenus.

Conversations avec un parfait accent gazaoui

Quelques jours plus tard, après s’être installés dans l’immeuble, avoir pris connaissance des lieux et s’être assurés de ne pas éveiller les soupçons, les agents infiltrés commencent leur mission : vérifier les lieux de détention des otages.

Ils se répartissent en deux groupes.

“Les conversations se déroulaient bien sûr en arabe, avec un parfait accent gazaoui”, précise le rapport.

Quitter la version mobile