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Les tensions entre Netanyahou et Gallant ont du bon

Par Jean-Patrick Grumberg
23 mai 2024

Les tensions entre Netanyahou et Gallant dérangent la sélection prévue d’un chef d’état-major de gauche pour Tsahal. Les tensions ont entravé la sélection du prochain chef d’état-major des Forces de défense israéliennes (FDI), qui revient régulièrement à un homme issu du parti socialiste Haavoda.

Récemment, M. Netanyahu s’est armé de plus de courage qu’à l’habitude, et a exclu l’actuel chef du Mossad, David Barnea, et le chef du Shin Bet, Ronen Bar, des réunions avec M. Gallant et le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, sur les opérations militaires, révélant ainsi le niveau de méfiance qui règne envers eux, et résultant d’années de mauvais conseils donnés à Netanyahou, et qui éclatent aujourd’hui au grand jour – particulièrement le fait qu’ils lui ont dit pendant de nombreuses années qu’une intervention directe à Gaza serait suicidaire, qu’il y aurait un nombre incalculable de pertes parmi les soldats israéliens, et que cela se transformerait en un cauchemar de type Vietnam pour Israël, qui en plus n’aboutirait à aucune victoire, le Hamas étant trop bien organisé pour une guérilla urbaine qu’aucune armée au monde n’est en mesure de gagner.

Et ils avaient tort, les faits le prouvent aujourd’hui avec l’immense succès de l’intervention à Gaza – pourtant largement entravée par l’administration Biden.

Ce désaccord a pris de l’ampleur quand Netanyahou a refusé l’esprit du 6 octobre qui habite ces militaires.

Gallant n’a pas, comme le disent les médias, demandé à Netanyahou qu’il définisse « une stratégie claire d’après-guerre pour Gaza », il a exigé que ce dernier accepte sa vision à lui, à savoir : une gouvernance par des entités palestiniennes avec le soutien de la communauté internationale.

M. Netanyahou a fermement rejeté cette folle demande – typique de l’esprit du 6 octobre vous disais-je – déclarant qu’il n’était « pas prêt à passer du Hamastan au Fatahstan », en référence au parti Fatah de l’Autorité palestinienne, qui a même été considéré comme organisation terroriste par la Cour suprême du Canada. En cela, il a raison, mais les militaires n’ont pas l’habitude qu’on discute leurs ordres, et Gallant ne fait pas exception.

Réveil salutaire

Ce désaccord a du bon. Il permet d’espérer que Netanyahou saura résister aux pressions de la gauche et empêchera la nomination d’un homme de sensibilité Haavoda ou Meretz comme prochain chef des FDI, comme c’est trop souvent le cas.

Alors les médias, ces hypocrites, écrivent qu’ils craignent que le retard de nomination soit « influencé par des considérations politiques au lieu d’être basées uniquement sur des critères professionnels ». Ils n’écrivent jamais cela lorsque le chef des FDI est de sensibilité de gauche et appartient au camp Lapid.

Si des Israéliens gobent cette désinformation, je suis désolé pour eux, car il leur manque des pièces du puzzle pour comprendre pourquoi leur pays de droite est en partie gouverné à gauche – au lieu d’accuser naïvement Netanyahou – qui n’est pas totalement innocent.

Le mandat du chef actuel se terminant en janvier 2025, le processus de sélection aurait dû commencer, mais le désaccord entre les deux dirigeants l’a bloqué.

En outre, certains législateurs de droite ont exhorté M. Netanyahou à renvoyer M. Gallant pour la deuxième fois en plus d’un an, ce qui a encore exacerbé les tensions. On se souvient que la gauche israélienne voit en lui un véritable cheval de Troyes, rappelez-vous qu’ils ont immobilisé le pays, l’an dernier, quand Netanyahou l’a limogé.

Ces dissensions internes au sein de la direction israélienne s’ajoutent aux efforts de l’administration Biden pour nuire aux décisions stratégiques nécessaires, et elles entravent la capacité du pays à gérer efficacement l’effacement du Hamas – sans parler du Hezbollah.

En fait, il est imprudent de mettre hâtivement les lenteurs, retards et retenues dans l’opération à Gaza sur le dos de Biden. On ne sait pas dans quelle proportion l’establishement de l’armée et de la sécurité n’est pas plus responsable de traîner les pieds, eux qui pendant plus de 15 ans ont refusé d’intervenir directement à Gaza par pitié pour les « pauvres palestiniens », et eux qui avaient décidé que Sinwar avait tourné la page du terrorisme et s’était engagé dans le développement économique de Gaza.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org

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Commentaires 6

  1. Ari says:
    Il y a 1 an

    « prochain chef d’état-major des Forces de défense israéliennes (FDI), qui revient régulièrement à un homme issu du parti socialiste Haavoda. »
    C’est le premier problème!!!!

    Répondre
  2. Franck DEBANNER says:
    Il y a 1 an

    Excellent article mettant en lumière les dégâts tragiques causés à Israël, par les idées antijuives dites « de gauche ».

    Répondre
  3. CLEMENT says:
    Il y a 1 an

    MERCI POUR CETTE ANALYSE ECLAIREE !!!

    Répondre
  4. Baba says:
    Il y a 1 an

    Il est vrai Monsieur Grunberg que ce n’est pas forcément Biden le responsable des vacheries causées par des gens comme Obama ou/et Clinton. Sans parler du marécage politico-gauchiste qui influence systématiquement l’armée en pullulant au Pentagone…

    Répondre
  5. Atikva says:
    Il y a 1 an

    En parlant d’un « cauchemar de type Vietnam », il faut réaliser que c’est l’Union soviétique, et non le Viet Nam, qui fut à l’origine de cette défaite américaine – non par les armes, mais par la subversion :

    Dans sa biographie, Yuri Andropov, Ancien Directeur du KGB soviétique, puis Premier Ministre de l’URSS, relate qu’à l’occasion d’une interview, un reporter occidental lui demanda de révéler quelle était le plus grand succès qu’il avait remporté pendant son passage au KGB. Andropov répondit que ce dont il était le plus fier, c’était d’avoir gagné la guerre du Vietnam.

    Et comme le reporter, étonné et perplexe, rétorquait que c’étaient les Vietnamiens qui avaient gagné la guerre, Andropov répliqua : “les Vietnamiens ont combattu les Américains sur le champ de bataille, mais c’est l’Union soviétique, en inondant le monde et le peuple américain d’une intense propagande qui a finalement brisé la volonté des Américains de continuer la lutte. Ce furent nos agents soviétiques, infiltrés dans le monde académique, les organisations d’étudiants, les médias, le monde du spectacle et les syndicats de gauche, qui réussirent à convaincre le peuple américain de descendre dans la rue, de manifester, d’organiser des grèves de la faim et toute autre forme de résistance civile pour mettre fin à la guerre. »

    Aucun rapport avec la situation actuelle au Moyen Orient, vous croyez? En tout cas le mépris et la rancune du public américain envers Hanoï Jane n’ont fait que croître depuis 1972.

    Répondre
  6. TUBIANA says:
    Il y a 1 an

    le hamas a été voté par ces chers Gazouis
    Ces p »ovres » types ont dansé après les atrocités du 7 octobre. Ils ont même distribué des bonbons aux terroristes.
    Le hamas s’en sert aujourd’hui comme boucliers humains(dans les écoles, les hôpitaux, les mosquées, les jardins d’enfants », les établissements de l’UNWRA, etc… Ils sont responsables de ce qui se passe à Gaza que l’Egypte n’a jamais voulue. Que Les ignorants qui envahissent la planète se taisent!!

    Répondre

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