Lors d’un rassemblement à Tel Aviv, les organisateurs du mouvement de protestation contre la réforme judiciaire ont déclaré le jeudi 4 mai « journée nationale de l’égalité ».
« Il n’y a pas de démocratie sans égalité. Il est révolu le temps où les uns servaient l’État et payaient en plus les yeshivot alors qu’ils essayaient d’établir une dictature de la Halakha. Lors de la Journée nationale de l’égalité, nous organiserons des dizaines de manifestations dans tout le pays, de Goma Junction à Eilat. Ce jour-là, nous annoncerons officiellement aux dirigeants ultra-orthodoxes que tout cela est terminé », ont déclaré les dirigeants du mouvement de protestation.
L’accent mis sur l’égalité n’est pas fortuit.
Au retour des vacances parlementaires, les partis ultra-orthodoxes demanderont à la coalition qu’ils adoptent un nouveau projet de loi qui exempte tous les haredim de l’armée et de la fonction publique à partir de l’âge de 21 ans.
Selon les termes des accords de coalition, la nouvelle loi sur la conscription doit être approuvée avant l’adoption du budget.
Ce 4 mai, précisent les organisateurs, les manifestations auront lieu dans tout le pays comme c’était le cas les jeudis avant la suspension de la réforme.
Il semble raisonnable de penser qu’ils visent depuis le début la démission du gouvernement, et comme ils n’ont pas obtenu cela par les voies démocratiques, ils cherchent à l’obtenir par la dictature de la rue.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Petit à petit, la réforme judiciaire n’est plus la vraie raison de leur colère. Maintenant, ils s’en prennent aux religieux.
Après la décision de ne plus convertir les enfants non-juifs adoptés, prise par une dizaine de juges de la Cour suprême, on ne peut pas parler de dictature de la halakha.
Ce serait plutôt une tentative de coup d’état par une démonstration de haine gratuite envers une partie de la population.
Cette haine envers les juifs religieux me rappelle de plus en plus celle des allemands il n’y a pas si longtemps….