Dimanche dernier, environ la moitié des ministres étaient absents ou en retard à la réunion du cabinet du Premier ministre Yair Lapid, révélant qu’ils avaient d’autres priorités que de servir de figurants dans le gouvernement provisoire.
Il s’avère maintenant qu’au moins l’un d’entre eux et pas des moindres, a boycotté la réunion en signe de protestation : l’ancien Premier ministre Naftali Bennett.
Selon un reportage de Kan 11 News mardi soir, il y a déjà des tensions entre les deux « frères d’armes » du gouvernement de bric et de broc.
Kan 11 rapporte que :
- Le bureau du Premier ministre suppléant a accusé le Premier ministre Lapid d’avoir fait un briefing contre Bennett ces derniers jours,
- Bennett est furieux des rapports concernant ses demandes en tant que Premier ministre suppléant, et des briefings qui sont sortis du bureau du Premier ministre avant la visite de Biden,
- Bennett est accusé de vouloir se faufiler dans les différentes cérémonies avec Biden.
Kan 11 a cité des sources impliquées dans la relation entre les deux hommes, qui affirment que Bennett a boycotté la réunion du cabinet dimanche pour protester contre la conduite de Lapid. C’était la deuxième réunion de ce type organisée par Lapid depuis son entrée en fonction.
L’entourage de Bennett a prétexté que l’idée était de dégager la voie pour Lapid, et que Bennett n’était pas le seul à ne pas être présent à la réunion, environ la moitié des ministres étaient en retard ou absents de la réunion.
De plus, la semaine dernière,
- le comité des nominations de la Commission de la fonction publique avait refusé la demande du Premier ministre suppléant Bennett de nommer un directeur général à son cabinet.
- En conséquence, Bennett a été contraint de nommer Eden Bizman comme directeur général par intérim du bureau du Premier ministre suppléant. Bizman était auparavant le chef de cabinet du Premier ministre.
- Dans le même temps, la Commission a approuvé pour Lapid la nomination de Naama Schultz au poste de directeur général du bureau permanent du Premier ministre.
- La Commission a justifié la différence dans ses décisions en disant qu’un directeur général au sein du bureau du Premier ministre est un rôle important qui doit être confirmé.
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Source : https://www.jewishpress.com
