L’attaque du 7 octobre 2023 disqualifie la solution à deux États. L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 rend la « solution à deux États » absurde et dangereuse. Absurde, parce que permettre un État palestinien équivaudrait à récompenser le terrorisme.
Un sentiment s’est répandu en Israël dans les rangs de la gauche (la droite a toujours été solidement contre) après le 7 octobre, et c’est la perte de confiance dans la viabilité d’un État palestinien voisin, surtout sous contrôle potentiel du Hamas. Les localités attaquées le 7 octobre, comme Kfar Aza ou Be’eri, se trouvaient à l’intérieur des frontières internationalement reconnues d’Israël (pré-1967), alimentent l’argument que le Hamas ne cherche pas seulement à contester les territoires occupés, mais à détruire Israël dans son ensemble. D’ailleurs, la charte du Hamas de 1988, même celle modifiée en 2017, prône l’élimination d’Israël. Les ennemis d’Israël ont le droit de l’ignorer. Les Israéliens extrémistes de gauche ont le loisir de la minimiser, mais ce sont les juifs de droite qui ont eu par les actes tragiques la preuve qu’eux seuls avaient raison.
Soutien iranien
L’Iran soutient le Hamas. L’Iran fournit des armes, des fonds et un entraînement au Hamas et à d’autres groupes comme le Jihad islamique, ce qui a transformé Gaza en une base militarisée comme le monde n’en connaît pas d’autre. Cela alimente l’idée que Gaza, sous le contrôle du Hamas, est déjà un « État terroriste » hostile, rendant la solution à deux États encore plus dangereuse pour la sécurité israélienne.
Dans ce contexte, un Etat palestinien équivaudrait à en remettre les clefs au Hamas, et donc à l’Iran, et pas pour des relations de bon voisinage. Ce serait l’encouragement à d’autres attaques.
Un Etat palestinien serait une « solution finale » qui augmenterait de manière significative les violences contre les Juifs, et permettrait aux idées génocidaires de prospérer.
