60 groupes (plusieurs sont antisémites), demandent à l’ONU de ne pas adopter la définition de l’antisémitisme de l’IHRA

Yair Lapid à l'ONU

Soixante groupes antsionites et antisémites qui dénoncent régulièrement Israël et son droit à exister, ont exhorté les Nations unies à rejeter la définition de travail de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).

Cette définition, adoptée par 39 pays, dont les États-Unis et Israël, “a souvent été utilisée pour qualifier à tort d’antisémites les critiques formulées à l’encontre d’Israël”, ont déclaré les groupes. En réalité, elle permet de démasquer les antisémites qui croient tromper leur monde en cachant leur haine des juifs derrière un antisionisme artificiel et de façade.

Parmi les signataires figurent Al-Haq, Addameer Prisoner Support and Human Rights Association et Defense for Children International-Palestine – toutes trois désignées par Israël comme des organisations terroristes, l’Église presbytérienne américaine et l’Église méthodiste unie, qui dénoncent “l’occupation israélienne”, ainsi que l’Union américaine pour les libertés civiles, et des ONG activement engagées dans le militantisme anti-israélien comme B’Tselem, Human Rights Watch et le Centre palestinien pour les droits de l’homme : du beau monde.

“L’antisémitisme est une idéologie pernicieuse qui porte un préjudice réel aux communautés juives du monde entier et nécessite une action significative pour la combattre”, écrivent les groupes. Mais, ajoutent-ils, “de nombreux universitaires et autres experts ont contesté la définition, arguant qu’elle restreint la critique légitime d’Israël et nuit à la lutte contre l’antisémitisme”, oubliant de préciser que les experts en questions sont tous de gauche ou d’extrême gauche, qu’ils sont tous hostiles à l’Etat juif, et qu’ils défendent les Arabes de l’Autorité palestinienne seulement quand ils sont ciblés par Israël, jamais quand ils sont massacrés en Syrie ou par les leurs, à Gaza.

Les signataires affirment que, selon la logique de la définition de l’IHRA, “une personne qui se consacre à la défense des droits des Tibétains pourrait être accusée de racisme anti-chinois, ou un groupe qui se consacre à la promotion de la démocratie et des droits des minorités en Arabie saoudite pourrait être accusé d’islamophobie”. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que ces personnes ne défendent pas les droits des Tibétains, et ne promeuvent pas les droits des minorités en Arabie saoudite. Leur seul sujet d’intérêt est Israël, et jamais pour faire avancer la paix, mais pour calomnier et mentir sur l’Etat juif, comme le traiter de colonialiste ou d’Etat apartheid.

“Si l’ONU approuve la définition de l’IHRA sous quelque forme que ce soit, les fonctionnaires de l’ONU travaillant sur des questions liées à Israël et à la Palestine pourraient se retrouver injustement accusés d’antisémitisme sur la base de la définition de l’IHRA”, ajoutent les groupes. Sauf qu’ils ne seraient pas injustement accusés. Et ce ne serait pas nouveau.

Lors d’un événement marquant la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste au siège des Nations unies en janvier, l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Gilad Erdan, a accusé l’organisation mondiale d’avoir agi de la sorte.

“Lorsqu’il s’agit de lutter contre l’antisémitisme, les Nations unies ignorent malheureusement leur mission”, a déclaré M. Erdan en présence du secrétaire général de l’ONU.

Lundi, d’ailleurs, la rapporteuse spéciale des Nations unies Francesca Albanese, qui a déjà publié des messages antisémites sur les réseaux sociaux, a qualifié sur Twitter les attaques terroristes meurtrières de vendredi dernier, qui ont coûté la vie à quatre civils innocents, “d’actes de résistance justifiés”.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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