L’Ukraine a demandé à Israël de déplacer la célébration de la victoire sur l’Allemagne nazie du 9 mai au 8 mai, c’est-à-dire au jour où elle est célébrée en Occident, afin de souligner l’isolement international de la Russie. C’est ce qui a été annoncé dans un communiqué de la chaîne 12 ITV.
- Le jour de l’entrée en vigueur de l’acte de reddition inconditionnelle des forces armées de l’Allemagne nazie – le Jour de la Victoire, est célébré en Israël, ainsi qu’en Russie, le 9 mai.
- En Europe, aux Etats-Unis et au Canada, le jour de la Victoire sur l’Allemagne nazie est célébré le 8 mai, et dans les pays de l’ex-URSS le 9 mai.
- En fait, la capitulation de la Wehrmacht est entrée en vigueur le 8 mai 1945 à 23h00 CET, ce qui correspond à une heure du matin le 9 mai, heure de Moscou.
- Mais la France, depuis la guerre et jusqu’à aujourd’hui, a déplacé son heure pour se régler sur le fuseau horaire de Berlin à la demande d’Hitler.
- Cette différence est l’une des conséquences du rideau de fer qui a divisé l’Europe après la Seconde Guerre mondiale.
- Pendant les années du pouvoir de Poutine, cette fête s’est transformée d’un jour de deuil pour les morts (comme c’était le cas pendant les années soviétiques) en un triomphe du militarisme et du revanchisme dans l’esprit de “Nous pouvons répéter cette victoire.”
- En 2017, la Knesset a approuvé le projet de loi “célébrant le jour de la victoire sur l’Allemagne nazie”, élaboré par les membres de la Knesset Oded Forer et Tali Ploskova. Le 9 mai, qui est une coutume pour les immigrants de l’URSS, a donc été choisi comme jour férié.
Selon Channel 12, le président Zelensky a dit au Premier ministre Bennett que Kiev considère la célébration de la Victoire du 9 mai par Israël comme un message problématique.
Naftali Bennett, qui jongle avec difficulté entre le soutien humaniste à l’Ukraine et la neutralité politique pour ne pas créer d’antagonisme fort avec la Russie, a refusé de reporter ou d’annuler la célébration fixée par la loi au 9 mai. Aurait-il pu, en si peu de temps, changer la loi, alors que la Knesset est en plein remous ?
Après le scandale de Sergueï Lavrov et ses déclarations antisémites, nombreux étaient ceux qui pensaient qu’Israël se joindrait à l’Occident pour soutenir une Ukraine en difficulté, et commencerait même à lui fournir des armes.
Les attentes semblent avoir été exagérées.
Les excuses de Poutine les mentions à “Hitler” et au soutien d’Israël au nazisme du ministre russe des Affaires étrangères semblent avoir dissipé les nuages, et Israël tente toujours de maintenir une position neutre.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com