Le 7 et le 8 février 2023, l’université Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, a été occupée par une large coalition d’étudiants progressistes et Verts.
Le mouvement Occupy Eur exige que l’université coupe tout lien avec l’industrie des combustibles fossiles, rende le campus plus accessible et comme ce sont des communistes, ils veulent que la dette des étudiants soit annulée, évidemment.
Presque immédiatement, l’espace occupé est devenu un espace politique, mais pas n’importe lequel…
Lors de l’occupation, de nombreux étudiants qui soutiennent « la Palestine » ont dénoncé les liens de l’université avec « l’entité sioniste ». L’écrasante majorité du mouvement étudiant a exprimé son soutien clair à la « libération de la Palestine, du fleuve à la mer ».
Faisons une pause ici.
Si on « libère » la Palestine du fleuve à la mer, cela veut dire qu’on fait disparaître l’Etat juif. C’est un déni du droit fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais pas de tous les peuples : seulement les juifs. Aucun autre pays au monde n’est appelé à être rayé des cartes par ces militants écologistes, juste celui des juifs. Et que deviendraient les juifs (ceux qui ne seraient pas massacrés lors de la « libération de la Palestine, du fleuve à la mer » et auraient réussi à fuir) : il sera plus facile, une fois qu’ils se seront réfugiés en Europe, de leur dire qu’ils n’ont rien à y faire, et qu’ils doivent déguerpir. Mais où ?
Les étudiants ont pris des photos avec des pancartes dénonçant « l’occupation israélienne » et la complicité de l’université avec l’occupation, y compris sa promotion des programmes d’échange avec l’Université Bar-Ilan.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Sans doute que ces étudiants antisémites sont des descendants de ceux qui ont collaboré avec les nazis pendant la seconde guerre mondiale.