Une association d’universitaires américains (donc de gauche) soutient une thèse complotiste accusant Israël de l’attaque contre Salman Rushdie

Professeur Nader Hashemi : marionnette antisémite de l'Iran à Denver

Les responsables Républicains de la politique étrangère au Congrès accusent l’une des associations d’universitaires les plus importantes du pays de promouvoir l’antisémitisme. L’organisation défend les thèses conspirationnistes antisémites d’un professeur d’université qui a accusé le Mossad d’avoir organisé la récente attaque contre l’auteur Salman Rushdie.

Trois législateurs Républicains ont adressé une lettre à la Middle East Studies Association (MESA) pour demander à l’organisation d’expliquer pourquoi elle défend les thèses complotistes du professeur Nader Hashemi de l’université de Denver.

Le président du Republican Study Committee (RSC), Jim Banks (Républicain de l’Indiana), a déclaré au début du mois que les « théories conspirationnistes antisémites et anti-américaines d’Hashemi sont maintenant répandues dans les universités », ce qui souligne la nécessité d’une intervention du Congrès.

Selon le professeur, les services secrets israéliens ont orchestré l’attaque contre Rushdie dans le cadre d’un complot visant à « faire dérailler les négociations en cours avec l’Iran sur un nouvel accord nucléaire ».

Le Républican Study Committee (RSC) – le plus grand groupe conservateur du Congrès – enquête depuis quelques temps sur les cas de partialité pro-iranienne sur les campus universitaires américains.

Le RSC exige que la MESA, qui représente plus de 2 800 professeurs d’université dans 50 institutions à travers le pays, explique pourquoi elle accorde du crédit à la théorie sans fondement (c’est la définition d’une théorie complotiste par rapport à un vrai complot) selon laquelle Israël était impliqué dans l’attaque contre Rushdie. Ses membres demandent que la SRC assure « la surveillance de l’antisémitisme et de l’antiaméricanisme qui sont devenus endémiques dans l’enseignement supérieur. »

Rushdie a failli être tué le mois dernier après qu’un agresseur, qui était été en contact avec le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (IRGC), a attaqué l’auteur lors d’une apparition publique.

Les groupes de défense juifs et pro-israéliens ont bien montré que les commentaires de Hashemi n’avaient aucune base factuelle. L’université de Denver a défendu le droit d’Hashemi à la liberté d’expression mais a pris ses distances par rapport à ses remarques, déclarant que

« ses commentaires ne reflètent pas le point de vue de l’université, et nous n’avons pas connaissance de faits qui soutiennent son point de vue. »

Suite à cette déclaration, la MESA, au lieu de suivre ce sage chemin, a fait tout l’inverse : elle s’en est prise à l’université, affirmant que

« cette déclaration mal formulée peut plausiblement être interprétée comme portant atteinte à la réputation personnelle et académique du professeur Hashemi, et comme une violation de sa liberté académique. M. Hashemi », ajoute le groupe, « s’est engagé dans une spéculation légitime sur la politique entourant la tentative d’assassinat de Salman Rushdie ».

Les législateurs Républicains vont encore plus loin et affirment que la MESA reprend à son compte les théories du complot sur Israël et les Juifs.

Qu’y a-t-il d »académique’ dans la diffusion de théories du complot qui encouragent la haine et les préjugés ?

« La déclaration sans fondement de M. Hashemi porte la marque de l’antisémitisme, à savoir que l’État juif, et donc les Juifs, sont au centre d’une grande conspiration visant à semer le chaos dans le monde, en l’occurrence, à saboter les négociations en cours pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien », écrivent les législateurs. « La déclaration de la MESA demande essentiellement à l’Université de Denver d’approuver une telle théorie de conspiration antisémite sous l’égide de la ‘liberté académique’. Pourtant, qu’y a-t-il d »académique’ dans la diffusion de théories du complot qui encouragent la haine et les préjugés ?

Est-ce une pratique courante pour la MESA et ses membres », demandent les législateurs, « de tolérer et d’encourager les théories du complot, et de promouvoir la haine et les préjugés envers un pays ou un peuple particulier sur les campus universitaires américains ? »

Outre sa défense de M. Hashemi, la MESA a fait l’objet d’accusations distinctes d’antisémitisme après avoir apporté son soutien au mouvement antisémite de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), qui mène une guerre économique pour la destruction de l’État juif.

« Le soutien du groupe universitaire au mouvement BDS a poussé près d’un cinquième de vos anciens membres universitaires à cesser de s’affilier à votre organisation par crainte d’être associés à un mouvement antisémite », notent les législateurs.

Finalement, les législateurs Républicains – notez une fois encore que les défenseurs des Juifs et d’Israël sont toujours du côté Républicain, pas du côté Démocrate – demandent des réponses à deux questions centrales.

  1. Premièrement, ils demandent : « En quoi le fait que M. Hashemi ait propagé une conspiration antisémite sans fondement sur l’attaque de Salman Rushdie comme étant ‘beaucoup plus probable’ que d’autres possibilités constitue-t-il une ‘spéculation légitime’ ? ».
  2. Deuxièmement, ils demandent : « En tant qu’organisation prétendument dédiée à la « compréhension publique » du Moyen-Orient, quelles preuves la MESA ou Hashemi peuvent-ils fournir pour corroborer ses affirmations ? »

Voilà comment des groupes universitaires comme la MESA encouragent la haine des Juifs sous le couvert de la liberté académique.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://freebeacon.com

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