GAZA : les ONG humanitaires sont sous la coupe du Hamas

Otages avec la Croix rouge lors du 7e échange

Hitler avait mis la Croix-Rouge allemande au service du Parti nazi. NGO Monitor, révèle que le Hamas, régente et instrumentalise toutes les ONG humanitaires de Gaza.

L’étude dont il est rendu compte ici n’est quasiment pas reprise dans la presse française. Alors pour la première fois depuis un an, je demande à chaque lecteur de « PARTAGER »

L’étude que NGO Monitor vient de publier sur les ONG qui opèrent à Gaza tombe à pic !
En effet :

L’étude de NGO Monitor intitulée Puppet Regime: Hamas’ Coercive Grip on Aid and NGO Operations in Gaza (« Régime Fantoche : l’emprise coercitive du Hamas sur l’aide humanitaire et les opérations des ONG à Gaza ») montre comment l’aide humanitaire a été mise au service d’un régime totalitaire islamique.

Documents à l’appui, l’étude NGO Monitor montre comment le Hamas a infiltré toutes les ONG humanitaires présentes à Gaza — pour les soumettre au même régime totalitaire que les Gazaouis et les instrumentaliser en vue de son effort de guerre.

Toutes, sans exception.

NGO Monitor est un institut de recherche israélien fondé en 2002 par le professeur Gerald Steinberg de l’université Bar-Ilan. Grâce à des financements privés et publics — tous régulièrement rendus publics —, NGO Monitor s’attaque depuis plus de vingt ans à l’opacité qui entoure l’activité d’un grand nombre d’ONG humanitaires quand elles œuvrent dans le conflit israélo-arabe.

L’étude « Puppet Regime » se base sur des documents saisis par l’armée israélienne à Gaza et qui ont été récemment déclassifiés.

Elle montre que des organismes prestigieux comme Médecins sans Frontières, Médecins du Monde, Oxfam, Handicap International et des dizaines d’autres ONG… travaillaient à livre ouvert — de gré ou de force — avec le Hamas. Parfois même, ces associations contribuaient directement à l’effort de guerre du mouvement terroriste.

Les « garants »

Le contrôle du Hamas sur les ONG présentes à Gaza s’exerçait à travers le système des « garants ». Des Gazaouis, tous « approuvés » par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Nationale (MoINS) du Hamas, occupaient des fonctions dirigeantes dans les ONG et faisaient office d’interface avec le mouvement islamiste.

Aucune association humanitaire à Gaza n’était autorisée à « fournir des services ou à mener des projets sans la présence d’un garant. Ce dernier seul, approuvait ni coordonnait l’action des ONG en liaison avec les ministères de l’Intérieur et du Développement social mis en place par le Hamas. Et il le faisait de manière d’autant plus efficace qu’il occupait un rôle dirigeant dans l’ONG.

Tous les garants n’étaient pas des miliciens du Hamas, mais nombre d’entre eux l’étaient :

Ces « directeurs », « directeurs adjoints » ou « présidents du conseil d’administration » informaient le Hamas sur l’action des ONG et surveillaient leur personnel.

Ces « garants » plaçaient l’ONG sous la coupe du Hamas, mais ils faisaient également office de tampon avec le gouvernement du pays d’origine de l’ONG. En effet, les ONG occidentales n’étaient pas autorisées à entretenir de liens administratifs avec une organisation terroriste — le Hamas étant classé comme tel par de nombreux pays. Pour se protéger, elles utilisaient donc le « garant » comme bouclier.

Paradoxe du système : un membre du Hamas était utilisé par une ONG pour se prémunir d’une accusation de complicité avec le Hamas. Mais tout le monde semblait s’en accommoder.

Pour un aperçu complet du dispositif des garants tel qu’avalisé par le Hamas, voir : Garants.

Surveiller les garants

Comme tout système totalitaire, le Hamas ne faisait pas confiance à ses garants. Un « document de travail » retrouvé par l’armée israélienne, rédigé le 4 mars 2020 par Ayman Abu Islam Rouqa, directeur de la Division des activités étrangères au ministère de l’Intérieur du Hamas, précise que les garants devaient être identifiés par le ministère, classés selon des critères de sécurité, et faire l’objet de rapports réguliers. Des caméras de surveillance étaient aussi installées dans les locaux des ONG.

Certaines ONG apparemment rétives adoptaient des garants jugés moins « orthodoxes » et ces derniers étaient par conséquent, davantage surveillés par le ministère de l’Intérieur. Parmi les annotations retrouvées :

Le Hamas exigeait l’accès aux données financières des ONG

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