La chercheuse allemande Muriel Asseburg, qui justifie les attaques terroristes contre des Israéliens et a alimenté une théorie du complot antisémite, affirmant que « Jérusalem contrôlait le parlement allemand, » a déclaré dans une interview récente que les attaques terroristes contre les Israéliens devaient être ignorées, et que le droit des Palestiniens à la « résistance violente » contre « l’occupation israélienne » devait être défendue.
Asseburg est chargée de cours à l’Institut allemand pour les Affaires internationales et de sécurité, qui conseille le parlement fédéral allemand pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Elle n’en est pas à sa première saillie antisémite et anti-israélienne, notamment en demandant que les responsables israéliens soient jugés par la Cour internationale de justice et en qualifiant Israël d’État « d’apartheid », une théorie conspirationniste antisémite.
La semaine dernière, Asseburg a participé à un podcast animé par le journaliste Tilo Jung pour discuter de la situation au Moyen-Orient. C’est là qu’elle a déversé son fiel et laissé libre court à sa haine d’Israël.
« Muriel Asseburg ne manque jamais une occasion d’insulter Israël, et pourtant elle a l’audace et le culot de se présenter comme une amie d’Israël » a écrit l’ambassade d’Israël en Allemagne en réaction dans un tweet qui a été vu et partagé des centaines de milliers de fois.
L’incident n’en est pas restée là.
- L’Institut allemand pour les Affaires internationales et de sécurité a répondu aux critiques de l’ambassade sur Twitter :
« Muriel Asseburg est une experte renommée du Moyen-Orient. Nous rejetons les insinuations actuelles et les diffamations personnelles. Nous soutenons sans réserve notre collègue de longue date et nous attendons du respect et de la courtoisie dans nos relations. »
- L’ambassade d’Israël lui a répliqué :
« Désolé, mais nous ne serons pas respectueux envers quelqu’un qui nous traite d’État d’apartheid.
Nous ne serons pas polis envers quelqu’un qui nous accuse de contrôler le Bundestag et de conspirer, pour ainsi dire, avec l’AFD (Alternative pour l’Allemagne) pour faire passer des résolutions au Bundestag.
Nous ne respecterons pas ceux qui recommandent de nous traduire devant la Cour pénale internationale.
Et nous ne nous excuserons certainement pas si quelqu’un dit que nous sommes « l’arbitre » de la manière dont l’Allemagne traite son passé.
L’époque où l’État-nation du peuple juif était silencieux est révolue ».
Cerise sur le gâteau, une précision apportée par le journaliste et ami Benjamin Weinthal : « Asseburg se trouve actuellement en Israël où elle doit participer à une conférence organisée par l’Institut d’études de sécurité nationale, qui n’a pas commenté l’affaire. »
© Benjamin Weinthal, avec son aimable autorisation