Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a sévèrement critiqué les politiques de son gouvernement, la réponse aux attaques de Gaza, qu’il qualifie de faible, et le report de l’évacuation de Khan al-Ahmar.
Lors de conversations animées à huis clos, M. Ben-Gvir a affirmé que si, dans les huit mois, il ne parvenait pas à faire évoluer ces questions de manière significative, il ne conserverait pas son siège et envisagerait de démissionner.
Selon un rapport de Channel 13 News, Ben-Gvir n’attendra pas plus de neuf mois pour voir s’il reçoit un soutien pour les changements qu’il souhaite apporter. M. Ben-Gvir pense qu’il a des partenaires et qu’il n’est pas seul. Les mêmes sources affirment que le gouvernement Netanyahou est prêt et désireux d’apporter des changements et que Ben-Gvir n’est pas seul dans la lutte.
« S’ils me coupent les vivres dans le prochain budget, cela signifie que je suis seul. Dans ce cas, si j’ai l’impression de ne pas avoir d’influence, je rendrai les clés et j’irai me battre dans l’opposition », a déclaré Ben-Gvir à des proches, soulignant qu’il compte « se battre jusqu’au bout, même au prix d’une crise. » Pourtant, Ben-Gvir précise qu’il ne s’agit pas d’un ultimatum pour ses partenaires de la coalition.
D’autre part, M. Ben-Gvir se réjouit des mesures prises, qui, selon lui, n’auraient pas été prises par un autre gouvernement. Parmi elles : la mise sous scellés des maisons des terroristes, la fermeture des boulangeries des prisons, la démolition de maisons à Jérusalem-Est et la facilitation de l’obtention de permis de port d’armes pour les citoyens.
Démissionner si l’on n’arrive pas à mettre en place les réformes pour lesquelles on a été élu, ce n’est pas le comportement et le mode de pensée d’un fasciste. C’est à se demander si ceux qui l’accusent de vouloir détruire la démocratie ont bien toute leur tête.
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Source : Israelnationalnews
