Le journalistes Emmaniel Fabian témoigne :
Cette semaine, je me trouvais dans le nord de la bande de Gaza, au sein du 614e bataillon du Combat Engineering Corps. À la périphérie de la ville de Gaza, les troupes ont trouvé et détruit un tunnel du Hamas. L’entrée était cachée sous le lit d’un enfant dans une grande maison en bord de mer.
« De notre point de vue, chaque mètre carré peut accueillir un tunnel », a déclaré le lieutenant-colonel Adoniram (son nom de famille n’est pas divulgué), commandant du 614e bataillon d’ingénierie de combat.
« Nous procédons à des analyses approfondies et nous disposons de renseignements, qui sont d’ailleurs de très bonne qualité. Il existe des moyens de localiser et de détruire [les tunnels] », a déclaré M. Adoniram.
« Il y a encore beaucoup à faire, il y a toute la ville de Gaza », a-t-il ajouté.
Adoniram expose l’utilisation cynique de lieux civils par le Hamas, et la détermination des forces israéliennes à localiser et détruire les infrastructures terroristes, ainsi que la complexité et les défis de cette mission dans les zones résidentielles de Gaza.
« Ce n’est pas éthique, la façon dont le Hamas travaille » explique Adoniram, en référence à l’utilisation des lieux privés, notamment une chambre d’enfant, pour dissimuler un tunnel.
« Ils utilisent une chambre d’enfant pour cacher un tunnel, sous le lit d’un enfant » pour leurs activités terroristes.
Adoniram témoigne de la complexité de la tâche :
« Nous savons que la première recherche est parfois très rapide et que la seconde est comme une opération chirurgicale. Nous allons d’un coin à l’autre jusqu’à ce que nous trouvions tous [les tunnels du Hamas, illustrant la complexité de leur mission.] »
« Nous trouvons beaucoup d’armes et de tunnels », ajoute le lieutenant-colonel. « Nous en avons trouvé [des tunnels] dans des aires de jeux, dans des jardins d’enfants et dans des mosquées. »
Adoniram explique que l’objectif est le nettoyage complet, une opération, complexe, dangereuse, longue.
« L’objectif est que, lorsque nous partirons d’ici, il ne reste plus un seul tunnel à Gaza. »
J’attends avec impatience de voir le nom de cette ordure Yaya Sinwar, sauvé d’une mort certaine il y a quelques années grâce à l’intervention des services de santé israéliens, parmi les morts qui se terrent dans les tunnels de Gaza – ou d’ailleurs.