Un an après l’attentat du 7 octobre : la guerre en chiffre

Des centaines de soldats sont tombés, des milliers ont été blessés et des dizaines de milliers de cibles ont été frappées.

Tsahal publie les chiffres de la guerre à l’occasion du premier anniversaire du massacre.

Réservistes

Au 19 septembre 2024 :

• Environ 300 000 réservistes ont été enrôlés depuis le début de la guerre.
• Environ 18 % sont des femmes et
• Environ 82 % sont des hommes.

Oui, parce qu’en Israël, on sait qu’il y a des hommes et des femmes, on sait faire la différence, et on n’est pas woke ou stupidement égalitariste : les hommes et les femmes sont égaux mais différents, et à chacun ses tâches privilégiées.

• 46,56% des réservistes sont âgés de 20 à 29 ans ;
• 27,65% sont âgés de 30 à 39 ans ;
• 12,56% sont âgés de 40 à 49 ans ;
• 4,81% ont de 50 à 59 ans ;
• 1,08% sont âgés de 60 à 69 ans.
• Les autres groupes d’âge représentent 7,34 % des réservistes.

Oui, parce qu’en Israël, on reconnaît la valeur de l’expérience qui vient avec l’âge, et on ne range pas les vieux au placard. On n’impose pas un âge de la retraite : Israël est un pays libéral, ce qui veut dire liberté.

Nettoyage

Depuis le début de la guerre et jusqu’au 25 septembre 2024, à Gaza

• 8 commandants de brigade terroristes ont été éliminés à Gaza.
• Environ 30 commandants de bataillons terroristes ont été éliminés, avec
• environ 165 commandants de compagnies terroristes.

Dans l’arène nord,

• plus de 800 terroristes ont été éliminés, et
• environ 90 commandants ont été éliminés.

Dans l’arène centrale de Judée Samarie, environ 690 terroristes ont été éliminés.

Plus de 7 000 interrogatoires ont été menés par l’unité 504 depuis le début de la guerre. De nombreuses personnes interrogées ont été incriminées comme terroristes et certaines ont participé au massacre du 7 octobre.

Lors des combats à Gaza, des individus suspectés d’activités terroristes ont été arrêtés. Ils ont été interrogés en territoire gazaoui ou emmenés en territoire israélien pour y être détenus et interrogés. Ceux qui n’étaient pas impliquées dans des activités terroristes ont été libérés dès que possible en territoire gazaoui, dans un lieu où ils ne seraient pas en danger. Les individus pour lesquels ont été trouvées des raisons de poursuivre leur détention conformément à la loi israélienne ont été présentés devant un juge. On ne connaît pas le détail des décisions de justice.

Nettoyage bis

Au 25 septembre 2024, à Gaza :

• environ 40 300 cibles ont été frappées depuis les airs à Gaza.
• Plus de 1 000 sites de lancement de roquettes ont été démantelés et
• environ 4 700 puits de tunnels ont été localisés.

Dans l’arène nord, au 29 septembre 2024,

• environ 4 900 cibles ont été frappées depuis les airs.
• Environ 6 000 cibles terrestres ont été frappées.
• Environ 172 000 heures d’opérations navales ont été effectuées.

Selon les données du Commandement central de Tsahal pour la Judée Samarie

• plus de 10 000 opérations antiterroristes ont été effectuées et
• plus de 5 000 suspects recherchés ont été arrêtés en Judée et Samarie et dans la vallée du Jourdain.
• Il y a plus de 150 opérations de la brigade,
• environ 30 résidences de terroristes ont été démolies et
• environ 1 000 munitions ont été confisquées.

Tirs sur Israël (les tirs sur les civils sont des crimes de guerre – sauf quand ce sont des juifs : là, c’est de la résistance)

Au 2 octobre 2024,

• Environ 13 200 lancements ont été effectués depuis Gaza vers le territoire israélien ont été enregistrés.
• Environ 12 400 lancements depuis le Liban.
• Environ 60 lancements depuis la Syrie,
• Environ 180 lancements depuis le Yémen et
• Environ 400 lancements depuis l’Iran.

Pertes humaines (à ne pas confondre avec le paragraphe “nettoyage”, qui concerne les bêtes immondes)

• 726 soldats dont les noms ont été autorisés à la publication sont tombés depuis le début de la guerre,
• dont 346 depuis le début des opérations terrestres le 27 octobre 2023.
• Parmi eux, 56 sont tombés à la suite d’accidents opérationnels,
• 28 ont été tués à la suite de tirs amis,
• 5 à la suite de tirs irréguliers,
• 20 à la suite d’accidents (armes ou accidents de voiture),
• 2 à la suite d’une coordination aérienne, et
• 1 a été tué à la suite d’un événement lié à des matières dangereuses.

Blessés

• 16 personnes sont actuellement hospitalisées dans un état léger,
• 151 dans un état modéré, et
• 29 dans un état grave.

Depuis le début de la guerre, il y a eu :

• 2 731 blessés légers,
• 1 149 blessés modérés et
• 696 blessés graves.
• Au total, 4 576 personnes ont été blessées.

*Ces chiffres ne comprennent pas ceux qui n’ont pas été évacués à la suite d’un incident opérationnel, et ceux qui sont arrivés aux urgences et n’ont pas été hospitalisés où dont le niveau de blessure n’a pas été défini (y compris léger) et plus.

Depuis le début des opérations terrestres à Gaza,

• 1 155 militaires ont été légèrement blessés,
• 702 ont été modérément blessés,
• 442 ont été gravement blessés.
• Il y a eu un total de 2 299 blessés.

• 71 personnes ont été blessées par des tirs amis,
• 42 par des tirs irréguliers,
• 79 par des incidents routiers et
• 834 pour d’autres raisons telles que le feu, les conditions météorologiques et les matières dangereuses.

Données concernant le traitement de la santé mentale

• Environ 15 000 soldats ont souffert de troubles mentaux pendant la guerre.
• Il s’agit de personnes qui ont été exposées à un incident traumatisant et qui sont susceptibles de développer des symptômes à la suite de celui-ci.
• Environ 82% des personnes affectées sont retournées au combat.
• Environ 2 000 soldats ont été traités par l’équipe de traitement des réactions au combat.
  
  L’équipe de traitement des réactions au combat traite les soldats qui ont subi un choc initial sur le terrain. L’équipe fournit aux soldats une réponse en matière de santé mentale et des services généraux afin qu’ils soient en mesure de retourner au combat.
• Approximativement 85% des soldats traités par l’équipe sont retournés au combat.
• Environ 1 500 soldats sont affectés à un centre de réhabilitation du front intérieur.
  
  Ce centre traite les soldats qui n’ont pas été en mesure de retourner au combat dans les 72 heures suivant l’incident dont ils ont été victimes ou témoins. Il fournit une réponse ciblée en matière de santé mentale et comprend des traitements pharmaceutiques et diverses activités.
• Approximativement 75 % des soldats qui sont arrivés dans un centre de réadaptation au front intérieur ont repris leur service.
• Environ 40 agents de santé mentale se sont rendus dans des zones de combat pour traiter des patients.