Le député Shlomo Karhi, du Likoud, a mis en cause la police dans une interview avec Nissim Mash’al et Guy Peleg sur 103FM, suite à des informations publiées ce jeudi dans la presse, selon lesquelles la police a utilisé un logiciel d’espionnage contre des personnes clés impliquées dans les affaires de Netanyahou.
« Ils ont sciemment violé la loi », a-t-il affirmé. « L’enfer s’est ouvert sous le bureau du procureur et la police.
Les fondations sur lesquelles cette affaire a été construite sont toxiques », a-t-il dit.
Aux Etats-Unis, pour une telle révélation, tout le dossier serait rejeté, selon la doctrine juridique du « fruit de l’arbre empoisonné », qui étend la règle d’exclusion et rend inadmissibles au tribunal les preuves qui ont été obtenues illégalement. Comme le suggère la métaphore, si l' »arbre » de la preuve est empoisonné, son « fruit » l’est aussi. Cette doctrine a été établie en 1920 par la décision rendue par la Cour suprême dans l’affaire Silverthorne Lumber Co. La doctrine est discutable, car des situations existent où de vrais coupables sont relâchés en raison de ce vice, mais elle offre en échange la garantie d’une plus grande propreté dans la recherche de la preuve.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://news.walla.co.il
Il semblerait que la Police a torturé et/ou menacé plusieurs témoins. Cela suffit à classer ses dossiers sans suite; déjà qu’au départ , les poursuites étaient scandaleuses dans un Etat démocratique.