Le ministre des Finances Lieberman et le ministre des Transports Michaeli ont convenu de ne pas augmenter les tarifs des transports publics. Ils devaient augmenter de 8,7 % par rapport au 2 février.
Chaque année, les prix des transports publics sont ajustés en fonction des facteurs d’évolution de l' »indice bus », qui comprend, entre autres, le prix du carburant, dont le prix a augmenté ces derniers mois.
Le Comité des prix devait donner son approbation finale à l’augmentation des prix, mais les médias israéliens ont rapporté mercredi soir que les ministres Lieberman et Michaeli ont opposé leur veto à cette décision.
La raison est simple : cette semaine, les deux ministres ont eu le culot de mettre en cause les producteurs et industriels israéliens parce qu’ils s’apprêtaient à augmenter leurs prix, et ils leur ont reproché d’agir contre la population israélienne. Il était difficile pour eux dans ce contexte de faire ce qu’ils reprochent au secteur privé de faire. Même si le cynisme du gouvernement est immense, il n’est pas toujours sans limite. Et puis les tensions montent parmi la population israélienne, et ce gouvernement, fragile par son ADN, le sait.
Les ministres ont donc repoussé de plusieurs mois les modifications tarifaires afin de réviser la structure des prix dans les transports. C’est ce qu’indique le message du cabinet de la ministre des Transports Merav Michaeli. Mais les observateurs estiment qu’après avril ou mai, les tarifs augmenteront tout de même.
Sous les pressions et les efforts pour les désigner à la vindicte publique, certaines entreprises ont reportées leur hausse des prix à après Pessah – notamment les deux grandes entreprises d’importation et de production de produits alimentaires Osem-Nestlé et Diplomat.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://news.israelinfo.co.il