Le ministre de la Sécurité nationale a demandé lundi à la Cour suprême israélienne de l’autoriser à se faire représenter par son propre avocat et non par la conseillère juridique Gali Baharav-Miara, qui a été nommée par Yair Lapid – qui n’aurait certainement pas choisi une femme de droite. Ben-Gvir a demandé à être autorisé à se représenter lui-même ou à trouver sa propre représentation juridique, car, dit-il, il ne fait plus confiance à la conseillère juridique pour représenter les intérêts de son bureau.
Ceci, après qu’elle ait gelé la décision (légale) de Ben-Gvir, prise après discussion avec le chef de la police Kobi Shabtai, de réaffecter plusieurs policiers de haut rang dont le comportement lors des manifestations avait laissé planer un doute sur leur réelle volonté de faire respecter l’ordre public.
La conseillère juridique, outre qu’elle s’est placée au dessus de l’autorité du ministre en bloquant sa décision, outre que lui a été élu par le peuple qu’il représente démocratiquement, et qu’elle a été nommée suite aux recommandations d’un petit groupe de quelques avocats, n’avait même pas pris la peine de discuter de la question avec le ministre avant d’annuler son ordre.
Pour toutes ces raisons, Ben-Gvir a déclaré à la Cour que la « conduite de Mme Baharav-Miara est inconstitutionnelle, déraisonnable, disproportionnée et injuste. Il n’est pas approprié que la conseillère prenne une décision aussi inhabituelle et sévère sans en parler au ministre. Dans ces circonstances, le ministre demande à l’honorable cour de permettre au ministre de se représenter lui-même ou, à défaut, d’engager un avocat ».
Comme on pouvait s’y attendre, la Cour suprême a refusé, et lui a indiqué qu’il devait se soumettre à la juge, et obtenir l’autorisation de la conseillère s’il ne voulait pas qu’elle représente son bureau.
Et ce, bien que dans une lettre précédente, la même conseillère juridique avait indiqué à Ben-Gvir qu’il était « le seul à pouvoir représenter le gouvernement, à moins que la Cour n’en décide autrement ».
Donc, la conseillère juridique dit que seule la Haute cour peut décider si elle ne représente pas le ministre, et la Haute cour dit que seule la conseillère juridique peut décider si elle ne représente pas le ministre.
Les deux se renvoient la balle parce qu’ils concentrent tous les pouvoirs du pays – c’est proprement scandaleux.
C’est Kafka ! Cela vous montre par l’exemple pourquoi cette réforme de la justice est indispensable, et qu’elle doit réparer un système infâme et anti-démocratique.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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La réforme judiciaire maintenant. Cette haute cour ce sont eux les ennemis de la démocratie.
C’est exactement ça