Salem Ben Ammar a retourné sa veste et adopté les thèses anti-juives et anti-israéliennes

Reprise intégrale de son texte sur son blog¹ :

« Les Palestiniens vivaient en paix avec les Chrétiens et les Juifs jusqu’à l’arrivée massive des migrants de l’Europe centrale et de l’est », nous dit-il.

Les Palestiniens étaient chez eux, vivant en paix avec des Arabes chrétiens et juifs (?) et un beau jour des envahisseurs venus de l’Europe centrale et de l’est arrivèrent leur livre sacré à la main leur disant que ce territoire est le leur et tout est dans le livre. Leur seul titre de propriété dépourvu de toute valeur juridique et historique. Il paraît que dieu le leur a donné autrefois, mais de quel droit ce dieu a-t-il pu donner un territoire peuplé déjà par d’autres peuples et est-ce que c’est son rôle de voler des territoires pour les attribuer à d’autres ?

À supposer que ce soit vrai pourquoi n’ont-ils rien fait pour garder ce cadeau divin et que depuis 2000 ans ils avaient l’occasion d’y retourner comme les Juifs yéménites et espagnols, mais ils n’ont rien fait, et voilà qu’un beau jour saisis d’une grâce divine, ils s’étaient rappelés que naguère il y a avait une terre qui était peuplée de leurs aïeux et que l’heure d’y retourner a sonné.

La vérité est tout autre, ils étaient encouragés massivement par le mouvement sioniste mondial à coloniser la terre de Palestine dans un climat antisémite exécrable, des Pogroms et la Shoah qui régnait dans cette Europe qui a failli les exterminer jusqu’au dernier et dont ils veulent se faire passer pour un rempart au P.O. contre la barbarie arabo-musulmane.

Une falsification de l’histoire des plus grotesques, car la vraie barbarie est celle qui les a dévastés en Europe dans les années 1930 et pendant la 2 ème Guerre Mondiale et en aucun cas dans ce P.O. où les Juifs arabisés qui avaient fait le choix de continuer à vivre parmi les Arabes chrétiens et musulmans n’étaient pas persécutés à raison de leur religion en dehors de quelques épisodes de troubles comme à Hébron.

Aussi bien la France que la Pologne et l’Allemagne nazie n’avaient jamais envisagé un foyer juif en terre de Palestine.

On ne revient pas 2000 ans après pour réclamer son dû.
Comment au prix d’un subterfuge religieux on dépossède les Palestiniens de leurs terres, on les massacre, diabolise, et chasse de chasse eux.

Que demain ils aient leur État cela n’efface pas l’injustice dont ils sont victimes et leur rende leurs terres volées au nom de dieu.

Ma réponse

Un véritable tissu de mensonges, Salem.

Le concept de « foyer national juif » remonte à la Déclaration Balfour, datée du 2 novembre 1917, où le gouvernement britannique exprimait son soutien à l’établissement d’un tel foyer en Palestine. La Déclaration Balfour est considérée comme un point de départ pour le projet sioniste, qui visait à créer un État juif en Palestine, un territoire alors sous domination ottomane puis sous mandat britannique.

Donc avant la Shoah

Je suppose que pour un revirement si total, vous avez été rémunéré, Salem. Mais passons, en ce bas monde tout est achetable, même la conscience.

Je réponds à vos questions, nullement pour nous justifier, mais pour anéantir votre échafaudage rafistolé :

« Pendant deux mille ans, les Juifs d’Israël ont été éparpillés sur la face du globe, mais n’ont jamais disparu. Extrait de mon œuvre « Le canular de l’invention du peuple juif » Durant plus de deux mille ans, malgré des juifs en diaspora, une communauté juive est restée obstinément ancrée au sol d’Israël. À cette communauté s’ajoutera au fil des ans, une immigration progressive d’origine juive. Une population juive indigène existait déjà sous l’Empire ottoman, mais aussi ultérieurement. Les concentrations de juifs les plus accentuées se trouvaient dans les villes saintes de Jérusalem, Safed, Tibériade et Hébron. Néanmoins, la présence juive en Palestine, avant la création de l’État d’Israël, a fluctué dans le temps avec la formation et la disparition de différentes communautés. Quoi qu’il en soit, selon les rapports existants en 1880, avant le début de l’immigration, quelque 25,000 Juifs habitaient en « Palestine » depuis plusieurs générations.

Le Coran, si vous connaissez ce qu’il contient, est le premier à confirmer que la terre d’Israël a été donnée aux Juifs :

Voir la sourate- Al-A’raf 7:137

Voir aussi la sourate Al-Ma’ida 5:21, Moïse dit : « Ô mon peuple, entre dans la terre sainte [correspondant à la terre d’Israël qu’Allah a décrété pour toi, et ne te rebelle pas à moins que tu ne deviennes perdant ». Mais Allah leur interdit ce pays pendant quarante ans « durant lesquels ils erreront sur la terre ». De plus, dans la sourate Les poètes (verset 26:57-59), après que les enfants d’Israël sortirent d’Égypte, Allah leur donna en héritage « des jardins, des sources, des trésors et d’un lieu de séjour agréable » en terre d’Israël.

Jusque-là, la confirmation que ces terres appartenaient aux Juifs est claire et nette.

La dispersion des Juifs a eu lieu bien avant l’Islam.

Oui, les territoires correspondant à l’ancien Israël ont été envahis et dominés par plusieurs empires tout au long de l’histoire. Les conquêtes notables incluent celles de l’Empire assyrien (vers 722 av. J.-C.), du Royaume babylonien (en 586 av. J.-C.), de l’Empire perse (en 539 av. J.-C.), de l’Empire grec (à partir d’Alexandre le Grand en 333 av. J.-C.), de l’Empire romain (avec la destruction du Temple en 70 apr. J.-C.), et de l’Empire byzantin, des Califats arabes, et plus récemment, l’occupation par l’Empire ottoman. les perses.

Voici une chronologie des empires ayant dominé la région :

• Époques anciennes et classiques :
  • Assyriens et Babyloniens : Ils ont conquis et dominé la région à partir du premier millénaire avant J.-C.
  • Perses : Après la conquête babylonienne, les Perses ont intégré la région dans leur vaste empire.
  • Romains : L’Empire romain a pris le contrôle de la Judée, qui deviendra plus tard la province romaine de Palestine.
• Moyen-Âge et Âge Moderne :
  • Byzantins : Suite au partage de l’Empire romain, l’Empire byzantin a régné sur la région.
  • Omeyyades et Abbassides : La conquête arabe a apporté la région sous domination islamique, intégrant la Palestine dans le Califat.
  • Croisés : Les croisés ont établi des États latins en Orient pendant une période.
  • Mamelouks : Les Mamelouks ont succédé aux Ayyubides, dirigeant la région pendant une période.
  • Empire Ottoman : La Palestine est devenue une province de l’Empire ottoman pendant plusieurs siècles.
• Période Moderne :
  • Mandat Britannique : Après la Première Guerre mondiale, la Société des Nations a confié à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine, qui comprenait les territoires actuels d’Israël et de la Palestine.
  • État d’Israël : La proclamation de l’État d’Israël en 1948 a marqué la fin du mandat et le début d’un nouveau chapitre de l’histoire de la région, mais aussi de nouveaux conflits.

Il n’existe aucun territoire sur la planète Terre qui soit habité par ses occupants originaux. Les pays, les empires, ont changé de mains depuis leur existence. Israël de même.

Mais les juifs, contrairement à tous les autres peuples, n’ont jamais oublié leurs origines, et durant chaque prière qu’ils répètent trois fois par jour, ils se tournent vers Jérusalem et déclarent, la fameuse phrase biblique « Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite se dessèche, que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie ! Éternel, souviens-toi des enfants d’Édom, qui, dans la journée de Jérusalem, disaient : Rasez, rasez jusqu’à ses fondements ! », qui se trouve dans le psaume 137, verset 5. Elle exprime le désir ardent du peuple juif d’être fidèle à Jérusalem et à ses racines juives, même en exil à Babylone, et est une plainte collective évoquant la souffrance de l’exil et la joie de la mémoire de Sion.

Mais que peut faire un peuple croyant et éparpillé, hormis espérer et rêver au retour à ses sources ? Que peut faire une poignée d’hommes face aux Géants envahisseurs et ravisseurs ?

Notons bien qu’aucun autre peuple au monde n’aspire à retourner à ses terres hormis les juifs, aucun autre n’a jamais eu de terres promises, par Dieu ou par les astres, pas plus les musulmans que les autres..

Israël est la Terre des Juifs, point barre.

Les chrétiens et les musulmans ont à maintes reprises tenté d’arracher les terres d’Israël aux juifs, mais n’ont jamais pu les garder simplement parce qu’ils savent que ces terres ne peuvent être que JUIVES.

Pragmatiquement, aucune terre n’appartient à l’homme ou à quiconque. L’homme ou toute autre créature sur terre ne sont que des visiteurs, des passants. Tout est éphémère sur la planète, hormis son Créateur.

Le problème n’est pas territorial, mais serait plutôt ethnique. Les Juifs auraient pu continuer à vivre au sein des autres, si l’antisémitisme n’existait pas. Or, on ne chasse pas des musulmans, des chrétiens ou des représentants de toute autre ethnie et on ne les traque pas, on n’inscrit pas « sale musulman », « sale chrétien » ou « sale mécréant » sur leurs portes et sur leurs vitrines.

Peut-être demain, lorsque la France et l’Angleterre s’islamiseront, leurs chrétiens, leurs juifs, leurs laïcs, leurs mécréants se verront traqués, assassinés, dépouillés de leurs biens ?

À réfléchir plus profondément sur cet aspect qui se profile.

Salem, vous pouvez maquiller toutes les vérités, elles reviendront comme un boomerang, vous cingler la gueule.

À bon entendeur.

Addendum de Jean-Pierre Lledo ; A cette époque les seules institutions qui portent le nom de « ’Palestine » sont juives ! Le journal « Palestine Post », l’orchestre philharmonique « Palestine »… L’équipe de foot « Palestine » ! Que des Juifs… etc., etc.. Et si on ouvre un vieux dictionnaire Larousse des années 30 et 40, on trouve dans les pages en couleurs avec les drapeaux, celui de la « Palestine », et il n’est pas noir, vert et rouge, mais bleu et blanc ! Et même sur les billets de banque, il y a le mot « Eretz » (le pays des Juifs). Les coupures de journaux ne montrent donc qu’une seule chose : à cette époque de 48, dans le monde entier, Palestine = Juifs. Ce qui ne veut nullement dire qu’il n’y avait pas d’Arabes !

La proposition de partage de 47, c’est pour un « État juif » et un « État arabe » (pas « palestinien »), Mais tout le monde connaît bien l’origine de ce nom de « Palestine » ?

Pour punir la rébellion de Bar Kokhva, les Romains débaptisèrent la Judée en Palestine (Philistins, qui veut dire les Envahisseurs, ce peuple de la mer qui combattit longtemps les Hébreux de JUDÉE : lire la Bible). Ils débaptisèrent aussi Jérusalem en Aelia Capitolina, mais Jérusalem résista mieux, tout cela dans le film sur Israël. Et d’ailleurs, quand en 48 fut déclarée l’indépendance d’Israël, certains des fondateurs proposèrent de choisir « Palestine » et non « Israël ».

© Thérèse Zrihen-Dvir

1. Les Palestiniens vivaient en paix avec les Chrétiens et les Juifs jusqu’à l’arrivée massive des migrants de l’Europe centrale et de l’est ↩︎