Bientôt cinq mois que des enfants, des femmes et des hommes sont retenus en otage par le Hamas, une organisation terroriste dont la destruction d’Israël est la raison d’être.
Ils ont été capturés lors de la sanglante attaque du 7 octobre qui a fait plus d’un millier de victimes. Un premier accord obtenu à l’arraché a abouti à la libération de soixante-dix d’entre eux. La trêve a été violée plusieurs fois et le Hamas n’a pas laissé la Croix Rouge rencontrer les otages restants, comme il s’y était engagé.
La situation est aujourd’hui au point mort.
Les exigences de l’organisation terroriste sont tellement outrancières qu’elles ne peuvent être la base d’un nouvel accord. Voyons l’essentiel.
- Le Hamas propose un accord en trois phases de 45 jours chacune au cours desquelles les hostilités seraient suspendues.
- Les otages seraient progressivement libérés.
- Des négociations pour un cessez-le-feu permanent auraient lieu pendant la trêve, et les otages restants ne seraient libérés qu’une fois qu’un accord final pour mettre fin à la guerre aura été conclu.
Bref, il faudrait attendre plus de quatre mois pour voir le dernier otage rendu aux siens. Et le Hamas resterait maître de la Bande de Gaza d’où il pourrait continuer à cibler les villages et les kibboutz israéliens.
Pourtant, semaine après semaine, un sinistre jeu de poker menteur se poursuit. Ce n’est pas l’intransigeance du Hamas qui est fustigée mais Israël qui est montré du doigt. Comment, il se refuse à négocier avec le Hamas ? Il est prêt à sacrifier les otages encore aux mains de l’organisation terroriste ?
De Doha au Caire, de la Maison-Blanche aux grandes chancelleries européennes, le concert est unanime, même si le président américain dit du bout des lèvres que les demandes du Hamas sont «exagérées».
Le refus d’Israël est attribué à la composition de la coalition et à l’intransigeance de son chef. C’est aussi l’avis d’une partie des familles des otages. Alors bien sûr, il faut comprendre et respecter la douleur de ces familles, anéanties par la pensée des souffrances de leurs êtres chers, et prêtes à tout pour les sauver. Elles rendent le gouvernement responsable de l’impasse. Pourtant, l’ensemble des partis dits «sionistes» reconnaissent qu’il est impossible d’accepter les volontés du Hamas. La majorité souhaite pourtant qu’Israël pour ainsi dire se prête au jeu – sans illusions. Il ne faudrait pas vexer ces braves égyptiens qui nous accueillent si chaleureusement au Caire.
Evidemment, de Doha au Caire, de la Maison-Blanche aux grandes chancelleries européennes, il ne viendrait à personne l’idée d’exercer une quelconque pression sur le Hamas.
Ainsi le Qatar qui s’était engagé à ce que, dans le cadre d’un accord, des médicaments soient remis aux otages, ne reproche pas à l’organisation terroriste de n’en avoir rien fait.
Et Joe Biden se refuse à envisager de suspendre l’aide humanitaire, le seul moyen effectif de faire plier Hamas, et veut au contraire l’augmenter considérablement. Son Secrétaire d’Etat, quant à lui, ne ménage pas ses critiques à Israël. Il faut le reconnaître : en Amérique, les élections approchent. La France se prépare aux Jeux Olympiques. La poursuite de la guerre est un casse-tête dont ils se passeraient bien.
© Michèle Mazel pour Israël24 7.org
Dans un monde qui n’aurait pas perdu le bon sens, la libération des otages devrait être une exigence de tous ! Avant tout !!!
Sans parler de l’Occident que les barbares ne tolèrent que par leurs aides de dollars et d’euros!!!! Le Quatar a le pouvoir de faire libérer ses toutous barbares auteurs d’un massacre horrible du 7 octobre 2023 , d’attentats nombreux précédemment dont la famille Fogiel engorgée alors qu’elle dormait (des lâches) dont un bébé de 3 mois ( des barbares) et 1 mois avant le 7 octobre des attentats dont deux enfants frères de 6 et 8 ans innocents et mignons et intelligents, et deux jeunes adultes frères aussi beaux et intelligents 😞
Alors oui les Valeurs ne sont pas les mêmes et ce dessin l’illustre bien. Les barbares ne sont pas du côté d’Israel!
Le carton illustrant cet article résume la situation – en 2014 comme aujourd’hui. Espérons qu’Israël ne se laissera pas piéger encore une fois!