Les sacrifices humains ont constitué dans la nuit des temps une des pratiques les plus répandues dans les civilisations les plus diverses, jusqu’à une époque pas si éloignée.
L’on sait ainsi, à travers les nombreux témoignages laissés – écrits et témoignages archéologiques – que les Cananéens, venus en Syrie vers le début du troisième millénaire, et dont les Phéniciens (l’actuel Liban) étaient les pratiquants les plus notables de ces mœurs barbares, que nous trouvons encore aujourd’hui à l’état résiduel dans les sociétés des régions proches et moyen-orientales, en opposition à nos valeurs civilisées et humaines.
Les sacrifices humains pratiqués chez les Cananéens, plus particulièrement les sacrifices d’enfants, l’étaient dans le culte de leur «Molokh» dont le nom a été évoqué par les versions de «l’Ancien Testament».
Les textes anciens sur les Phéniciens s’accordent sur le culte de Molokh pour montrer que le sacrifice humain était généralement un holocauste : on jetait la victime dans une fournaise où elle était consumée. C’est ce que des fouilles du début du siècle dernier, dans ce qui n’était pas encore la Palestine [ainsi nommée, suite à la Deuxième Guerre juive (133-135) et à l’expulsion des Juifs par en 136 de l’EC, où l’empereur Adrien débaptisa, en représailles, la Judée pour l’appeler Palestine, et Jérusalem pour l’appeler Aelia Capitolina, et en désignant les habitants de la région judéenne de «Palestiniens»] rapportèrent à notre connaissance des sacrifices humains, et en particulier des nécropoles d’enfants, sur les sites de Gézer, de Megiddo, la plaine de Yezréel, dans la vallée du Jourdain, etc.
A noter qu’à la même époque, chez les Hébreux, on trouve à l’inverse, déjà dans le Lévitique, 18, 21 : «Ne livre rien de ta progéniture en offrande à Molokh, pour ne pas profaner le nom de ton D.ieu : moi, je suis l’Eternel».
Et dans Lévitique 20, 2-5, également : «Tu diras aux israélites : quant aux enfants d’Israël, tu leur diras : quiconque, parmi les israélites ou les étrangers séjournant en Israël livrerait quelqu’un de sa postérité à Molokh, doit être mis à mort. L’assemblée du peuple le lapidera. Et moi, je tournerai ma face contre cet homme et je l’exterminerai du milieu de son peuple, parce qu’il aura livré un de ses enfants à Molokh, souillant mon sanctuaire et profanant mon nom saint. Que si l’assemblée du peuple devait fermer les yeux sur le crime de cet homme qui a donné un de ses enfants à Molokh et qu’on ne le mette pas à mort, moi, je tournerais ma face contre cet homme et contre sa famille et je les exterminerai du milieu de leur peuple, lui et tous ceux qui l’auront imité en se vouant à Molokh.» In la Bible du rabbinat français, Zadoc Kahn.
On pourrait ainsi croire que ces pratiques barbares d’un autre âge n’existent plus.
Or, sous des formes différentes, une culture du sacrifice au nom d’une cause inventée et sacralisée, le sacrifice humain subsiste pour être instrumentalisé. Cela se pratique encore, contre Israël et sa population du fait des terroristes arabo-islamistes dont les dirigeants clament qu’ils sont les descendants du peuple cananéen et proclamant qu’«ils aiment la mort autant que les Juifs aiment la vie» !
Qu’il s’agisse d’exécutions d’enfants, d’amputations et flagellations (comme en Iran) ; d’exploitations d’enfants-soldats dans d’autres conflits en Syrie ou ailleurs dans le Proche-Orient ; d’utilisation de civils comme «boucliers humains» comme cela se produit régulièrement lors de chaque conflit avec les groupes islamistes à Gaza, ou cycliquement également en Judée et Samarie et à l’intérieur d’Israël du fait de ces mêmes populations mercenérisées, des enfants et adolescents, ou des femmes (toutes chairs qui conviennent pour ce service) sont envoyés à une mort certaine en tentant de tuer du Juif parmi les civils ou des militaires de Tsahal, soit avec des couteaux, soit avec des armes à feu, soit en conduisant des véhicules cherchant à écraser le maximum d’individus juifs.
L’offrande est double : tuer en se tuant.
Sauf à se proposer soi-même en sacrifice en se laissant tuer passivement, le réflexe de tout humain est de tenter de parer cette agression qui peut-être fatale, en neutralisant l’agresseur sans chercher à connaître son âge et son sexe.
Mais le comble de la réaction des responsables arabes dits «palestiniens» en la personne de Muhammad Ashtia, Premier ministre du chef de guerre Abu Mazen, en comptant sur la duplicité des nations et des ONG complaisantes, c’est d’insinuer que : «Les soldats israéliens ont adopté la doctrine de l’exécution des enfants» au sujet de ce garçon de 15 ans qui a perpétré un attentat à la voiture-bélier ce lundi 6 décembre, au point de contrôle de Tsahal près de Tulkarem. Et pour «nous» rappeler leurs intentions, de réaffirmer que «les actions de la résistance ne s’arrêteront pas jusqu’à ce que l’ennemi soit vaincu de toute notre terre palestinienne».
C’est ainsi que, quasi quotidiennement, s’est installée en Israël une sorte d’Intifada rampante où chaque jour connaît son lot d’attaques multiformes sur le territoire.
Et dans un rituel qui s’est installé, après chaque terroriste sacrifié par sa société à leur Molokh, la famille percevra à une pension conséquente, à vie, sur des crédits alloués par les nations européennes ou autres.
Et chaque citoyen israélien de se demander comment l’actuelle coalition comprenant en son sein des représentants des mêmes groupes terroristes qui «sympathisent» avec les auteurs de ces attaques, y remédiera efficacement sans risquer sa majorité qui ne tient que par la grâce de ces alliances maléfiques.
© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.