Vendredi, les principaux médias israéliens ont rapporté, sans citer de nom, l’arrestation d’un « professeur d’histoire du centre du pays » pour des messages sur les médias sociaux dans lesquels il explique que les crimes du Hamas sont la conséquence des crimes de « l’occupation ».
Lorsque le nom de la personne arrêtée a été autorisé à être publié, il s’est avéré qu’il s’agissait de l’activiste d’extrême gauche Meir Baruchin, 62 ans, basé à Jérusalem (qui avait été déjà renvoyé en 2020 de l’école de Rishon Lezion à la suite de déclarations où il accuse les pilotes de Tsahal d’être des meurtriers).
La municipalité de Petah Tikva venait de licencier Meir Baruchin de son poste d’enseignant et a porté plainte contre lui auprès de la police parce qu’il « a exprimé son soutien et son identification au Hamas et à ses actes horribles, qui comprenait le viol de femmes – et leur a ainsi donné une légitimité. »
Il a été arrêté jeudi à son domicile à Jérusalem et est passé au tribunal vendredi. La dernière chose que Baruchin a postée avant son arrestation était une citation du poète britannique Samuel Johnson : « Celui qui devient une bête échappe à la douleur d’être un homme ». Selon moi, il aurait pu tout aussi bien écrire : « je me hais, j’aime mes proches, je hais mes origines, je hais mon pays, mais j’aime le reste du monde ».
Le tribunal a prolongé son arrestation de trois jours, jusqu’à lundi. Avant l’audience, la police a dispersé de force une poignée de manifestants venus sympathiser avec Baruchin à l’entrée du tribunal.
Quels sont les propos reprochés à Baruchin ?
L’historien a des opinions d’extrême gauche que des milliers d’Israéliens – non seulement des Arabes mais aussi des Juifs – partagent. Hélas, les journalistes n’étant pas très éloignés idéologiquement d’eux, ils leur offrent une visibilité disproportionnée par rapport à leur petit nombre (les membres du Meretz plus la partie la plus à gauche d’Havoda, c’est 5 % du pays, soit quelques milliers d’activistes vocaux parmi eux), qui donnent l’impression qu’ils représentent un courant dominant, ou au moins solide. En réalité, ce sont des marginaux. Mais ils existent.
המשטרה ערכה חיפוש בביתו ועצרה הערב את מאיר ברוכין, פעיל שמאל ירושלמי. מחר הוא יובא להארכת מעצרו, הסעיף בגינו הוא מואשם הוא סע' 100 לחוק העונשין: "גילוי החלטה לבגוד" שדינו 10 שנים. אני לא יודע בודאות על מה הוא נעצר, אבל הסיבה היא כנראה הפוסטים האלו: >> pic.twitter.com/LqV6IHjkMu
— نير حسون Nir Hasson ניר חסון (@nirhasson) November 9, 2023
Baruchin a publié ces derniers jours sur les médias sociaux et sur Facebook (sa page est désormais verrouillée) des photos d’enfants arabes et autres civils tués par des bombardements des FDI.
- Le docteur en sciences historiques a écrit que les soldats israéliens commettaient des crimes dans les « territoires occupés » (« les soldats violent les femmes palestiniennes depuis 1948, mais ils n’en parlent pas dans les manuels scolaires »),
- il a qualifié les pilotes des FDI qui larguent des bombes sur des immeubles de « personnes qui ont accepté de tuer des enfants » et a appelé à refuser de servir dans les FDI pour des raisons morales.
- Le 11 octobre, Baruchin a publié un billet spécial dans lequel il précise « à ceux qui ne le comprennent pas » qu’il ne soutient ni n’approuve les crimes commis par le Hamas le 7 octobre. Imaginez-vous que s’il s’est senti obligé de préciser cela, c’est bien que rien, dans ses propos, ne permet de le comprendre.
- Lors de l’audience devant le tribunal, le représentant de la police, Adnan Zada, a déclaré :
« Il [Baruchin] a publié une photo d’un terroriste, a fait son éloge et a décrit ses actions comme des actes de désespoir. Tout en décrivant la routine des Palestiniens. dans un message après une bousculade, il a écrit qu’il est impossible de dire qu’il est un terroriste. »
- Un message qui a attiré l’attention de la police et que le juge Oren Silverman a cité dans sa décision a été rédigé le 8 octobre.
« Même aujourd’hui, le bain de sang continue en Cisjordanie », a écrit Baruchin dans son message, avant d’énumérer les noms et âges des morts – âgés de 14 à 24 ans. Ce soir, ils ont été exécutés par nos excellents gars », a ajouté Baruchin.
- En outre, le représentant de la police a affirmé que Baruchin avait justifié les actes de viol commis par les terroristes du Hamas le 7 octobre en écrivant que des soldats de Tsahal avaient également violé des femmes depuis 1948. La police a précisé que ces propos avaient été publiés dans un article.
- Le représentant de la police a ajouté à l’audience que Baruchin tenait de faux discours selon lesquels le terrorisme découlait des actions du public juif et non du désir de tuer des Israéliens.
- Toujours selon la police, Baruchin « a également publié des déclarations contre l’État d’Israël qui soutiennent le terrorisme et lui donnent une légitimité pour commettre des atrocités. il a écrit :
« Il est permis à un peuple occupé de faire tout ce qui est nécessaire pour réussir sa lutte ». tout cela en référence à des actes de terrorisme.
- Il y a quelques mois, il a publié un article après un attentat survenu en Israël, dans lequel il affirmait qu’«il avait renversé six personnes mais ce n’était pas un terroriste » et il encourageait la résistance.
Il s’avère donc que l’enseignant arrêté n’est pas accusé d’avoir publié des photos d’enfants assassinés, qu’il a affichées sur Facebook tous les jours ces derniers jours, mais de déclarations passées, qui sont protégées par la liberté d’expression (rappel : si vous considérez que la liberté d’expression sert à protéger les propos consensuels, alors soit vous ne comprenez pas à quoi sert la liberté d’expression, soit vous y êtes hostile. Elle existe pour protéger les propos scandaleux, extrêmes, horribles, à la frange de l’acceptable, tant qu’il n’y a pas d’appel direct à tuer ou violenter des personnes).
Pendant la guerre, ce genre de propos en dehors des bases humanistes sont devenus des dossiers criminels.
L’arrestation de l’enseignant a été prolongée jusqu’à lundi et il est accusé suivant l’article 100 du code pénal – « manifestation de l’intention de commettre une trahison ». Cet article prévoit une peine de 10 ans d’emprisonnement – ce qui ne lui arrivera pas, puisque les tribunaux penchent à gauche.
L’avocat de Baruchin, Nasar Odeh, a demandé « Y a-t-il un article dans le Code pénal qui dit que l’adoption du récit X ou V constitue un crime ? »
Après le massacre du 7 octobre, le bureau du procureur israélien a sanctionné une « lutte sans compromis contre toute manifestation de sympathie pour la terreur ». Jusqu’à récemment, seuls des Arabes étaient arrêtés pour des messages de solidarité avec le Hamas publiés sur les réseaux sociaux.
Un des résultats positifs des massacres du 7 octobre est de révéler enfin à l’Occident combien plusieurs couches de ses populations sont devenues des zombies contrôlés par la clique islamo-nazi-communiste. Le doute n’est désormais plus possible sur les objectifs de cette coalition du mal, il va falloir se débarrasser de toute cette pourriture.
Que ce monsieur ne se fasse pas d’illusions
Les barbares à Gaza et les belliqueux négationnistes de Ramallah ne l’épargneront pas.
Bravo. Pour lutter efficacement contre l’antisémitisme, les influenceurs tels que Baruchin (journalistes, politiciens, enseignants,.. )tenant des propos antisémites doivent être condamnés à 1 peine de prison ferme de 1 an, 5 en cas de récidive. Les autres méthodes ont échoué depuis 2000 ans.