Son dernier acte de fin de carrière avant sa retraite, ce mercredi 2 février, aura été pour le procureur général sortant Avichai Mandelblit, d’approuver un accord conclu entre le gouvernement et les pionniers en 2021, concernant l’ouverture d’une yeshiva sur un site controversé en Samarie.
L’accord de l’année dernière concernant l’installation d’une yeshiva à Evyatar, construite en partie sur des terres publiques, peut désormais être validé.
- Le village naissant d’Evyatar a été créé près de la jonction Tapuach en 2013 en réaction à un meurtre terroriste commis à proximité.
- Au fil des ans, il a été détruit à plusieurs reprises par les forces israéliennes – et oui, les rak bibi m’en voudront de le dire, mais dans le gouvernement Netanyahou – parce qu’il avait été construit sans les permis de construire nécessaires.
- Il a repris une nouvelle énergie en mai 2021 après que Yehuda Guetta, 19 ans, y ait été assassiné par un terroriste palestinien lors d’une fusillade en voiture.
Une cinquantaine de valeureuses et courageuses familles se sont rapidement installées sur le site, qui a ensuite fait l’objet de violentes protestations de la part des Arabes d’un village voisin, qui prétendaient que la terre leur appartenait – non pas qu’ils puissent présenter le moindre titre de propriété, mais parce qu’ils savent que la communauté internationale les soutient aveuglément. - Dans un compromis conclu en juillet dernier, les familles ont accepté de partir si l’armée protégeait le site de toute colonisation arabe, pendant que le gouvernement procédait à l’étude juridique complexe pour déterminer les droits et les ayant-droits du terrain.
S’il s’avérait qu’il s’agit d’une terre d’État, le gouvernement promettait que les familles seraient autorisées à revenir pour construire une yeshiva et, éventuellement, établir un village officiellement reconnu. - Une enquête, achevée en octobre, a prouvé que 60 dunam (15 acres) du site étaient des terres publiques.
- Le Premier ministre Naftali Bennett, le ministre de la Défense Benny Gantz et la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked, qui ont conclu l’accord avec les familles, auraient fait pression sur Mandelblit ces derniers jours pour qu’il donne le feu vert nécessaire après des mois d’inaction.
- Une fois l’approbation légale obtenue, le gouvernement peut officiellement déclarer le site comme terre d’État, ce qui permet au ministère de la Défense de délivrer les permis de construire.
Le chef du conseil régional de Shomron, Yossi Dagan, s’est dit satisfait de la décision.
« C’est une décision correcte… et juste – les accords doivent être respectés », a-t-il déclaré. « Nous avons franchi une nouvelle étape juridique importante sur la voie de la justice et de l’implantation d’une colonie permanente à Evyatar. »
Les gauchistes sont furieux, et très honnêtement, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi c’est à gauche que l’on montre la plus grande hostilité au sionisme et à Israël, et la plus grande sympathie pour les Arabes.
« L’intention du gouvernement Yamina [parti dirigé par Bennett] d’approuver l’établissement d’une yeshiva et d’une implantation dans l’avant-poste criminel d’Evyatar est une violation de l’esprit de l’accord de coalition et une reddition totale à la violence des pionniers », a déclaré le député Meretz Mossi Raz.
Il est regrettable que certains membres du gouvernement, au lieu de lutter contre la violence, travaillent pour ceux qui sont violents », a-t-il allégué.
Notez la puissance haineuse des propos : avant-poste « criminel », « violence » des pionniers. Les pionniers sont ici déshumanisés, requalifiés suite aux affrontements, certains violents, auxquels ils participent, par des activisites qui ne songeraient jamais à employer les mêmes mots pour qualifier les militants violents d’extrême gauche – et encore moins, Dieu les en garde – les Arabes.
Le Meretz faisant partie de la coalition, il reste à voir si le gouvernement parviendra à remplir sa part du marché et à passer l’étape suivante, à savoir la désignation du site comme terre d’État.
Une fois les permis de construire délivrés, le public a le droit de déposer des objections, qui doivent ensuite être entendues et tranchées par les commissions compétentes. Étant donné qu’il ne fait aucun doute que les détracteurs du mouvement des pionniers feront usage de leurs droits légaux sur la question, il reste encore un long chemin à parcourir avant qu’une quelconque construction puisse avoir lieu sur la colline de Samarie.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com/