Selon les informations de l’État syrien, Israël a mené une attaque depuis la direction du Golan, visant des zones de Quneitra, dans le sud de la Syrie, dans le contexte de l’invasion probable de l’Ukraine par la Russie.
L’armée syrienne a rapporté que mercredi un peu avant 1 heure du matin, les FDI ont tiré des missiles sol-sol depuis le plateau du Golan sur plusieurs positions militaires dans la région de Quneitra. Des dommages ont été causés, mais aucune victime n’a été signalée.
Des sources de l’opposition syrienne ont affirmé mercredi matin que deux cibles ont été attaquées dans la nuit à Quneitra : un poste d’observation dans le village de Rawihina, près de la frontière, et un bâtiment du Trésor à Madinat al-Baath, alias New Quneitra, le centre administratif du gouvernorat de Quneitra, dans le sud de la Syrie, qui a déjà été attaqué par le passé.
Selon les rapports, l’attaque semble viser ce que l’on appelle « l’affaire du Golan », les tentatives du Hezbollah et de l’Iran d’établir une ligne de front en collusion avec des officiers de l’armée syrienne près de la frontière avec Israël.
Contexte Russie-Ukraine
Il n’y a pas eu de réponse russe à cette attaque, ce qui conforte le gouvernement Lapid-Bennett dans sa décision de rester à l’écart du conflit en Ukraine, et d’éviter de condamner l’agression russe, alors que Washington et l’UE voudraient impliquer Israël.
Lundi, le ministre des Finances Avigdor Liberman a déclaré à 103FM qu’Israël ne devait pas commenter le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
« Je crois que ce n’est pas notre affaire », a déclaré Liberman, qui est né à Kichinev, en Moldavie. « Il y a une implication de toutes les grandes puissances, n’exagérons pas notre propre importance. La chose la plus intelligente que nous puissions faire est de garder un profil bas. » Voilà des propos bien raisonnables.
La plus grande priorité d’Israël est de surveiller son voisin du nord, la Syrie, qui sert d’avant poste iranien, et établit une frontière de fait entre l’Iran et Israël. La Syrie est également protégée par la Russie, qui cependant ferme les yeux lorsqu’Israël attaque des bases militaires ou des stocks d’armements destinés au Hezbollah.
Les Russes pourraient probablement réduire à néant ou du moins réduire fortement les efforts d’Israël pour arrêter ces forces au nord de sa frontière.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : https://www.jewishpress.com
