Nouvelle tentative des Arabes pour obtenir le statut de membre à part entière de l’ONU pour les Territoires disputés

Mahmoud Abbas s'adresse au Conseil de sécurité de l'ONU concernant les détails du plan de paix pour le Proche-Orient proposé par les États-Unis, le 11 février 2020. (Capture d'écran)

La mission palestinienne aux Nations Unies fait une fois de plus pression pour obtenir le statut de membre à part entière.

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’oppose à la quête des Arabes pour obtenir « un statut d’État membre votant à part entière », a déclaré Alan Baker, membre du Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA) et ancien ambassadeur d’Israël au Canada.

« Ils ont essayé deux fois, une fois en 2009 et une fois en 2012, mais ils n’ont pas pu être acceptés à l’ONU en tant que membre à part entière parce que le Conseil de sécurité les a bloqués », a-t-il déclaré à JNS. « Ils ne peuvent se transformer en État membre de l’ONU que par le biais du Conseil de sécurité, et ce dernier n’acceptera pas. »

Les États-Unis opposeront leur veto à cette tentative, car ils s’opposent à l’adhésion pleine et entière des Arabes aux Nations unies, au motif qu’elle compromettrait les futurs pourparlers de paix et ne devrait intervenir qu’après la conclusion d’un accord de paix. C’est également la position d’Israël.

« Chaque résolution que l’UE adopte appelle les parties à revenir aux négociations, conformément aux accords d’Oslo », a déclaré Baker, qui a participé à leur rédaction. « Les accords d’Oslo disent, et les parties, les Arabes et les Israéliens, en ont convenu, que la résolution de la question du statut permanent des territoires ne peut se faire que par la négociation et non par une résolution internationale, ou des vœux pieux ou quoi que ce soit d’autre. »

Arsen Ostrovsky, avocat spécialisé dans les droits de l’homme et PDG du Forum juridique international, a convenu que l’effort palestinien ne portera pas ses fruits.

« Compte tenu de la composition actuelle du Conseil, il est peu probable que les Arabes obtiennent ne serait-ce que le minimum de neuf voix positives pour contrer un veto américain, qui déclencherait aussi automatiquement une série de sanctions américaines, avec une législation du Congrès exigeant le définancement immédiat de l’Autorité Palestinienne et de l’ONU », a-t-il déclaré à JNS.

« Le fait est : il y ait très peu d’appétit au sein du Conseil de sécurité pour soutenir cette initiative. Les priorités à ce stade sont à juste titre ailleurs, notamment l’Iran, ce qui se passe en Ukraine et une foule d’autres préoccupations urgentes dans le monde », a-t-il noté.

« Ce n’est rien d’autre qu’un pur coup de communication, que les Arabes tentent de faire toutes les quelques années, lorsqu’ils estiment que la communauté internationale ne leur accorde pas l’attention qu’ils pensent mériter », a déclaré M. Ostrovsky.

Baker est d’accord pour dire qu’il s’agit en partie d’un effort pour reprendre le devant de la scène alors que leur cause a été mise de côté. C’est aussi une façon de montrer que les dirigeants de l’AP comptent toujours, a-t-il ajouté.

« Ils ne sont pas populaires au sein de la population arabe. … Ce sont le Hamas et le Jihad islamique qui mènent des actions contre Israël. C’est la seule façon pour eux de prouver qu’ils sont pertinents. »

Même l’envoyé palestinien de l’ONU, Riyad Mansour, a reconnu que cette initiative était vouée à l’échec.

Bien qu’il soit « hautement improbable » que la mission palestinienne aux Nations unies obtienne un jour le statut de membre à part entière, elle a connu des succès dans ses efforts pour améliorer son statut de membre.

Selon M. Baker, il s’agit du seul observateur à avoir réussi à modifier son statut auprès des Nations unies.

« Ils sont maintenant un non-État observateur non membre appelé Palestine. Ils essaient de faire croire qu’ils existent en tant qu’État, mais c’est une fiction », a-t-il déclaré. Une fiction reprise constamment par les médias et les grandes agence de presse comme l’AFP, selon le proverbe infâme qu’un mensonge répété cent fois devient une vérité.

Ce nouveau statut a eu des conséquences concrètes. C’est sur la base de ce nouveau statut d' »État observateur » que les Arabes ont demandé à être admis comme membre de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Même si le Statut de Rome, le traité à l’origine de la CPI, n’accepte que des États comme membres, il a accepté la « Palestine » en 2015. Depuis, les Arabes ont enregistré « toutes sortes de plaintes » contre Israël auprès de la CPI, a indiqué M. Baker.

Grâce à leur nouveau statut, les Arabes ont également pu rejoindre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) grâce à l’appui de la France de Nicolas Sarkozy. Depuis lors, l’UNESCO a commencé à publier des déclarations niant le lien juif avec des sites juifs anciens, comme le mont du Temple et le Caveau des Patriarches.

Tentant d’expliquer l’accueil réservé par la communauté internationale aux dirigeants arabes, M. Baker a déclaré qu’ils sont considérés comme un « groupe quasi-modéré qui porte des costumes et des cravates ». Le monde veut les encourager, a-t-il dit, « malgré le fait que ce qu’ils disent est une chose et que ce qu’ils font en est une autre. »

Même ce que disent les dirigeants palestiniens peut leur revenir en pleine figure, a fait valoir M. Ostrovsky, en faisant référence aux commentaires du président de l’AP, Mahmoud Abbas, lors d’une conférence de presse tenue mardi soir à Munich, où il a accusé Israël d’avoir commis « 50 holocaustes ».

« Le peu de bonnes volontés qu’Abbas pouvait encore déclencher a maintenant été complètement effacé par ses commentaires scandaleux en Allemagne cette semaine sur la distorsion de l’Holocauste, et fait de cette démarche un échec total », a-t-il déclaré.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://worldisraelnews.com

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