Nouveaux détails sur l’étrange et tragique attaque qui a coûté la vie à trois soldats à la frontière égyptienne

Deux soldats israéliens ont été abattus par un policier égyptien samedi matin. Plus tard dans la journée, un échange de coups de feu à l’intérieur du territoire israélien a entraîné la mort du policier et d’un troisième soldat israélien.

L’enquête sur les incidents à la frontière égyptienne qui ont coûté la vie aux trois soldats israéliens, Uri-Yitzhak Iluz, Leah Ben-Nun et Ohad Da’an, se poursuit.

Cependant, certains faits commencent à être établis.

Le policier/ terroriste avait avec lui un coran ce qui suggère qu’il était motivé par l’obéissance aux ordres du prophète de l’islam de tuer les infidèles, chrétiens et juifs.

Il est apparu que le terroriste, un policier égyptien, avait parcouru cinq kilomètres entre sa base et la frontière, qu’il était armé d’un fusil automatique avec six cartouches, de plusieurs armes et de deux couteaux de commando, ce qui est très largement plus que l’équipement des forces de sécurité égyptienne durant le service. Avec le couteau, il a coupé les agrafes reliant le passage dans la barrière de sécurité. Cette ouverture dans la clôture permet de poursuivre les intrus de l’autre côté de la frontière.

L’Égyptien s’est ensuite glissé furtivement jusqu’à la tour, à 150 mètres de distance. Il a tiré sur les deux sentinelles israéliennes et les a tuées sur le coup, ce qui explique le fait que Leah et Uri Yitzhak n’ont pas riposté.

L’attaque s’est produite vers 6 heures du matin. Le chef de l’escouade de division est arrivé à 9 heures du matin pour changer les sentinelles et les a trouvés morts. Pendant 5 heures, les soldats sont donc restés sans contact, sans que personne dans l’unité ne s’en émeuve. Pire : des bruits de tirs ont été entendus dans une tour voisine et signalés au commandement, mais personne n’a réagi.

« Toutes les heures, il devrait y avoir une vérification de la communication avec les sentinelles. Nous enquêtons sur les raisons pour lesquelles cela ne s’est pas produit et nous parviendrons certainement à la vérité », a déclaré ce matin un porte-parole de Tsahal à une station de radio de l’armée.

Après avoir découvert les soldats morts, des forces supplémentaires ont été envoyées sur place et le terroriste a été repéré à l’intérieur du territoire israélien, à un kilomètre et demi de la frontière.

Il était prêt à se battre et s’est caché entre des rochers. Selon Ynet, des hélicoptères ont été envoyés sur place, mais il s’est avéré qu’ils arriveraient en retard. Le commandant de l’unité a alors décidé de neutraliser le terroriste. Cette précipitation a coûté la vie à un autre soldat, Ohad Daan. Le correspondant de guerre de Ynet, Yossi Yeshayahu, estime qu’il s’agissait d’une mauvaise décision – le terroriste aurait pu être éliminé depuis les airs – en attendant les hélicoptères et sans risquer la vie des soldats.

Désinformation égyptienne

Sans fournir de preuves, le gouvernement égyptien a déclaré que le policier avait poursuivi un trafiquant de drogue lorsqu’il a franchi la frontière. Même si c’était vrai, le droit international – ainsi que les politiques militaires israélienne et égyptienne – ne l’autorisaient pas d’entrer en Israël pour continuer la poursuite.

Et de surcroît, les rapports des FDI n’ont trouvé aucune preuve que l’Égyptien était au milieu d’une poursuite lorsqu’il a traversé, et ont en fait constaté qu’il était entré discrètement dans le pays par une porte de secours.

Enfin, la déclaration égyptienne insinue également à tort que l’officier a tiré sur les deux soldats des FDI après avoir échangé des coups de feu avec eux. Cependant, les premiers rapports balistiques suggèrent que les troupes qui gardaient l’avant-poste n’ont jamais tiré sur l’attaquant, ce qui laisse penser qu’il les a abattus.

Des médias arabes titrent ce matin : « 3 soldats israéliens et un officier égyptien tués lors d’une fusillade à la frontière ». En matière de déformation des faits, Le Monde est battu.

© Equipe de rédaction Israel247.org.