Le président du Likoud, Binyamin Netanyahou, a vivement réagi aujourd’hui mardi 25 octobre aux avertissements de hauts responsables américains concernant la possibilité de nommer Itamar Ben Gvir comme ministre dans le prochain gouvernement qu’il dirigera.
Dans une interview avec Likki Adamker et Israel Cohen sur la radio ultra-orthodoxe « Kol Barama », Netanyahou a déclaré :
« Nous sommes une démocratie et nous déciderons qui fera partie du prochain gouvernement. Je sais comment défendre ce que nous avons et ma capacité n’est pas de baisser la tête mais de dire ‘non’ quand c’est nécessaire. »
Il a fait cette déclaration après que Wala ait cité le sénateur Démocrate Robert Menendez, qui a osé faire du chantage à Netanyahou, et lui dire que s’il incluait Ben Gvir dans un futur gouvernement, cela aurait des conséquences négatives sur les relations entre les États-Unis et Israël.
Ses propos sont répugnants à plus d’un titre.
- Premièrement, ce sont les Démocrates qui ont déclenché une mesure d’impeachment contre Donald Trump sous prétexte qu’il aurait fait pression sur un dirigeant étranger, le président ukrainien, pour obtenir des informations sur des activités illégales du fils de Joe Biden, Hunter Biden, afin d’influencer les électeurs américains, et Menendez fait exactement la même chose : il fait pression sur les électeurs israéliens en laissant entendre que Netanyahou mettra Israël en danger.
- Les Démocrates sont très à cheval sur le respect des droits de l’homme et de la démocratie, et les propos du sénateur sont une ingérence dans les affaires internes d’un pays étranger, ils cherchent à peser sur le libre exercice du droit de vote des Israéliens sans intervention étrangère.
- Lorsque les extrémistes nationalistes arabes sont entrés dans le gouvernement Bennet/ Lapid, le sénateur Menendez n’a pas émis la moindre remarque : il tolère mieux les extrémistes arabes que la droite dure israélienne, et c’est scandaleux, puisque, qu’on les défende ou non, Ben Gvir défend une vision de l’Etat d’Israël que l’on peut ne pas soutenir, mais les partis musulmans défendent la disparition de l’Etat d’Israël.
Netanyahou a rapporté la réponse qu’il a faite au sénateur :
« J’ai dit à Menendez : ‘Vous me parlez de quelqu’un [Ben Gvir] qui croit en l’État d’Israël et soutient les soldats de Tsahal ? Je n’ai pas entendu un mot sur le fait que Gantz et Lapid vont avec Mansur Abbas et les Frères musulmans qui nient l’existence d’Israël en tant qu’État juif, et se rendent aux célébrations de deuil des assassins juifs. »
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : https://news.walla.co.il
