Lors d’une longue interview mardi dans l’émission Sid & Friends in the Morning de WABC Radio, Marco Rubio, secrétaire d’État des États‑Unis, a abordé les préoccupations croissantes liées au terrorisme intérieur et international, la guerre à Gaza et la pression montante des gouvernements européens.
Interrogé par l’animateur Sid Rosenberg, Rubio a donné un aperçu franc des délibérations internes du département d’État et a souligné l’urgence de faire face aux menaces pesant sur la sécurité américaine et israélienne.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles les États‑Unis n’ont pas désigné les Frères musulmans et le CAIR comme organisations terroristes, Rubio a confirmé que l’administration examine activement ces classifications.
« Oui, tout cela est en cours.
Évidemment, il existe différentes branches des Frères musulmans, il faudrait donc désigner chacune d’entre elles. »
Il a insisté sur la complexité juridique de telles désignations, en précisant que toute décision serait soumise au contrôle judiciaire.
« Il faut montrer son travail comme pour un exercice de mathématiques quand on se présente devant un tribunal.
Il suffit d’un seul juge fédéral… prêt à rendre ces injonctions à portée nationale qui, en gros, tente de diriger le pays depuis sa fonction.»
Rubio a ajouté que l’administration « révise constamment les groupes afin de les désigner pour ce qu’ils sont : des partisans de terroristes, voire des terroristes eux‑mêmes. »
Sur la guerre à Gaza, Rubio a été catégorique dans son soutien au droit d’Israël de se défendre et d’éliminer le Hamas.
« La guerre se terminera le jour où le Hamas cessera d’exister comme menace militaire. »
Il a critiqué le déplacement de l’attention de la communauté internationale des atrocités du 7 octobre vers la crise humanitaire, affirmant que le Hamas en est seul responsable.
« Ils ont retenu captifs les 2 millions de personnes qui vivent à Gaza. Voilà leur bouclier humain.
Il faut consacrer autant de temps à parler du fait qu’il y a une vingtaine d’êtres humains vivants qui souffrent profondément sous des tunnels. »
Rubio a encore insisté sur l’impossibilité d’obtenir la paix tant que le Hamas restera en place.
« Il n’y aura pas de paix à Gaza tant que le Hamas existera. »
Il a balayé d’un revers les menaces de pays européens tels que la France, le Royaume‑Uni et l’Irlande d’imposer des conséquences diplomatiques si la paix n’était pas bientôt obtenue.
« C’est symbolique, et ils le font principalement pour une raison : pour leur politique intérieure [pour apaiser leurs masses musulmanes]
[Un Etat palestinien] ne sera pas décidé par une résolution de l’ONU… Ce sera décidé sur le terrain. »
Il a réitéré que la voie vers la paix commence par la suppression de la gouvernance terroriste dans les territoires de l’Autorité palestinienne.
« Tant que des gens gouverneront ces espaces en ayant l’intention d’attaquer Israël, il n’y aura pas de paix.
Cela commence par l’élimination… des organisations prêtes à attaquer Israël. »
