La fourmi des manifestations contre la refonte judiciaire n’est pas morte ni n’est agonisante ! Elle est bien vivante et trépignante. Elle se révèle petit à petit par des coups de mandibules pour creuser et creuser encore… Mais que cherche-t-elle ?
La tête de Bibi, bien enfouie dans le sable de Gaza, qu’elle veut déterrer et exposer au public.
Oui, ils sont venus, ils sont tous là. Dès qu’ils ont entendu le cri… Il doit mourir Bibi. Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du nord, pour assister à la pendaison de Bibi.
Ce refrain langoureux murmuré au début de la guerre prend de l’essor et s’affirme – Il faut détrôner Bibi, le remplacer sans tarder… Peu importe comment, il est coupable… d’abord d’être Bibi, ensuite d’être Premier ministre. Il est le baudet des animaux malades de la peste… Il faut l’exécuter et le remplacer par celui qui veut tant sa tête.
Et oui, le successeur a hâte de lui arracher le sceptre, a hâte de prouver au peuple meurtri qui enterre chaque jour ses soldats, ses jeunes pousses à peine écloses… Que lui, et lui seul, sait comment réparer le mal fait depuis tant d’années, tant de décennies, tant d’erreurs et de malfaçons. Tant de politiques erronées, tant de vies perdues… et d’années de souffrance.
Lui seul sera le rédempteur de l’État d’Israël… que dis-je, le « Messie » tant attendu qui fera sortir Israël de cette ornière d’où il se débat sans apercevoir un filet de lumière.
Oui, lui seul détient le secret qui mènerait les juifs d’Israël vers la paix, vers la réalisation, la concrétisation de tous leurs souhaits, leurs rêves… vers le miracle.
Aucune pitié, aucun pardon, aucune indulgence… Bibi a fauté. Il est l’unique coupable. Mais qui a besoin de juges ? La fourmi laborieuse l’a déjà jugé et il ne lui reste qu’à exécuter l’infâme Bibi.
La route a été longue et a bifurqué à plusieurs reprises, mais l’objectif demeure inchangé. Aujourd’hui, la fourmi a d’autres motifs pour positionner Bibi sur le banc des accusés…
Il est celui qui a permis aux Gazaouïs de s’emparer de nos enfants, de nos mères, de nos vieillards, et qui s’avère malhabile et incompétent pour nous les ramener en vie.
Alors, la fourmi a rassemblé ses rouspéteurs endormis mais indéfectibles, qu’elle a équipés des photos d’otages, pour reprendre le fanion et hurler leur colère… Justifiée ? On s’en fout… l’important c’est de voir la tête de Bibi se balancer au bout de la corde.
C’est une machine, un système bien huilé qui connait tous les rouages et qui, sans honte ni scrupules, manipulera la douleur des victimes pour ses propres objectifs. Ne vous trompez pas, cette fourmi est plus dangereuse que le Hamas ou toute autre entité terroriste qui prêche les bonnes intentions qu’elle n’a jamais possédées, ni ne possèdera.
Que faire ? Lever le pied et l’écraser avec nos semelles. Oui, mais, elle est immortelle, cette fourmi. Elle sait comment creuser le sable pour se terrer temporairement avant de rejaillir et réapparaître sur la scène pour reprendre inlassablement l’étendard de la destruction.
Ne dit-ont pas que les fourmis laborieuses façonnent les montagnes pour en faire des plaines… Cette fourmi façonnera les âmes de ceux qui la suivront.
Thérèse Zrihen-Dvir, repris de son blog.
Il sont aveuglés par la haine!
Diviser le peuple Israélien, c’ est faire le jeu du mouvement terroriste Hamas, plus que jamais il faut rester unis pour vaincre la bête immonde. Il est trop tôt pour parler de paix, même si cette guerre tue des innocents, cette guerre comme toutes les guerres est une tragédie.