L’Université de Haïfa a une invitée spéciale : une Arabe condamnée pour son soutien au terrorisme

Des étudiants de l’Université de Haïfa ont confié à News 0404 que le département d’anglais a une invitée spéciale.

« Il y a un cours de poésie et de théâtre dans le département d’anglais, et dans le cadre de ce cours, on nous a demandé d’assister à une lecture de poésie par des poètes invités. Nous avons été choqués de voir qu’une des invitées était une partisane du terrorisme. Son nom Darin Tatour. »

Tatour a été reconnue coupable en mai 2018 d’incitation au terrorisme et de soutien à une organisation terroriste, et condamnée à cinq mois de prison, suite à des publications de ses poèmes sur Facebook et YouTube.

Selon l’acte d’accusation, Tatour, une Arabe israélienne, a fait paraître en octobre 2015, pendant une vague de violence déclenchée par les Palestiniens contre des juifs, un clip vidéo intitulé « Résistez, mon peuple résistez », accompagné d’images d’affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes. Dans le poème, elle déclare :

« Je ne chercherai pas de solution pacifique, je ne déchirerai jamais le drapeau de mon pays avant de le sortir de ma terre natale, je le mettrai à genoux devant mon prochain camarade, je résisterai avec mon peuple. »

Le tribunal de Nazareth avait condamné la femme de 35 ans à l’époque pour son soutien au Jihad islamique. Au procès, Taatar a même fait une déclaration du Jihad islamique appelant à « la poursuite de l’intifada dans chaque coin de la « Cisjordanie » occupée. »

Comme si cela ne suffisait encore pas, les élèves ont déclaré que la présence au cours était obligatoire et qu’ils devaient soumettre un travail après le cours.

L’Université de Haïfa a répondu à une demande de clarification :

« L’Université de Haïfa n’est pas un censeur et elle autorise l’organisation d’événements auxquels participent divers orateurs, même lorsque le contenu de leurs discours est en contradiction flagrante avec les positions de l’université. C’est l’essence même de la liberté d’expression.« 

L’université se trompe – je pourrais dire involontairement s’il ne s’agissait pas d’une académie supposée savoir de quoi elle parle et être capable de jongler aisément avec les concepts et les principes.

La liberté d’expression a une limite, et c’est celle qui consiste à inciter à tuer ou blesser des gens, et la dernière fois que j’ai vérifié, le terrorisme a pour objectif de tuer des gens pour faire avancer une cause idéologique.

L’université a besoin de retourner à l’école. Et de mieux choisir les poètes qui interviennent. Quant à ne pas censurer, j’accepte totalement sa requête – si elle invite également des poètes du bord politique opposé, des pionniers de Judée Samarie par exemple.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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