Une déclaration du rabbin Shmuel Eliyahu sur le meurtre en Australie, évoque une « naïveté face à l’antisémitisme ».
Il souligne que l’auteur du massacre en Australie est lié à l’Iran, affirmant que « les Juifs naïfs veulent croire à une excuse inventée par les antisémites plutôt qu’à la haine profonde qui les anime réellement. C’est cette naïveté qui a conduit à la signature des accords d’Oslo. »
L’antisémitisme meurtrier ne s’est pas éteint, il se déguise sous différentes formes
Le rabbin Eliyahu, rabbin de Safed, a commenté l’attaque survenue ce dimanche en Australie, établissant un parallèle avec des événements terroristes similaires en France et en Israël, y compris pendant la fête de Souccot. Il souligne que l’antisémitisme meurtrier ne s’est pas éteint, mais se déguise sous différentes formes.
Il insiste sur le fait que la haine aveugle à l’égard des Juifs ne distingue pas entre les milieux, les courants ou les positions politiques, restant fidèle à son origine historique — des persécutions menées depuis les croisades, l’Inquisition, jusqu’à la Shoah. Ces haineux trouvent toujours des « bonnes » raisons pour justifier leur animosité, qu’il s’agisse de la crucifixion de Jésus, des accusations de déicide ou de luttes économiques, mais la véritable cause demeure une haine intérieure et profonde.
Selon lui, la naïveté israélienne, qui croyait à des justifications inventées plutôt qu’à une haine intrinsèque, a mené à des erreurs telles que les accords d’Oslo et le désengagement, transformant certains territoires en foyers de terrorisme au prix de lourdes pertes. La leçon principale, dit-il, est de revenir aux racines de la foi juive et de comprendre que « le haineux a toujours voulu faire du mal à Jacob », plutôt que de suivre des idéologies étrangères qui promettent des solutions illusoires, en espérant qu’un jour, nos ennemis reconnaîtront que la Terre d’Israël appartient au peuple d’Israël.
Le rabbin souligne que les terroristes ayant ouvert le feu lors d’une fête de Hanouka en Australie illustrent que l’antisémitisme brutal et meurtrier n’a pas disparu. Il se manifeste sous diverses formes, mais reste fondamentalement antijuif, peu importe qu’il cible des membres de Chabad, des pionniers, des religieux ou des laïcs, de gauche ou de droite.
Il compare également les assassins d’Australie et de France à ceux ayant tué lors de la fête de Souccot, affirmant que la même haine morbide et dérangée les anime, à l’image d’Hitler durant la Shoah. Pendant des siècles, cette haine a provoqué expulsions et exils, de l’Espagne à la Pologne, de l’Italie à la France, de l’Angleterre et d’ailleurs.
Tous ces antisémites, selon lui, ont toujours trouvé une justification à leur haine.
- Lors des croisades, ils ont massacré des communautés entières parce qu’ils croyaient que les Juifs avaient tué Jésus.
- À l’Inquisition, ils brûlaient des familles parce qu’elles « contaminaient » la foi chrétienne.
- En Russie, leur persécution était liée à leur richesse, tandis que
- les Arabes à Damas ont massacré parce qu’ils « savaient » que les Juifs avaient tué un moine, cherchant à mêler leur sang à la matzah consommée lors de Pessah.
Il évoque aussi d’autres épisodes historiques, comme l’attaque contre la communauté juive de Safed en 1929, où il n’y avait pourtant aucune raison valable, si ce n’est la haine aveugle.
Selon lui, l’Iran, le Hamas et l’ »Autorité palestinienne » expriment tous cette haine irrationnelle : l’Iran prétend vouloir anéantir Israël, le Hamas appelle à sa destruction dans sa charte, et le président palestinien nie même l’existence de la Shoah, cherchant à annihiler tout sentiment de compassion envers le peuple juif, qu’il a enduré depuis des millénaires.
Il insiste sur le fait que les Juifs, dans leur naïveté, croient trop souvent aux explications inventées par leurs agresseurs plutôt qu’à la haine intérieure qui les motive réellement. C’est cette naïveté qui a permis l’attribution de terres d’Israël à ceux qui, finalement, ont tourné leurs armes contre eux, causant la mort de nombreux Juifs.
Il rappelle également qu’en se souvenant de la règle selon laquelle « le haineux a toujours voulu faire du mal à Jacob », on aurait compris que tout territoire abandonné en Gaza deviendrait une forteresse du terrorisme, comme cela s’est finalement produit. Les israéliens, croyant à tort qu’une solution pacifique était possible, ont payé un lourd tribu en vies humaines et en captivité.
Le rabbin met en garde contre l’illusion que ces ennemis changeront, soulignant qu’il faut revenir aux sources authentiques du judaïsme, plutôt que de suivre des idéologies étrangères qui ne mèneront à rien. Il appelle à revenir à l’essence de la foi, qui enseigne que « le peuple d’Israël doit éclairer le monde par la justice et la droiture, conformément à la volonté divine ».
Il conclut en rappelant que, malgré l’adversité, un jour, les ennemis se diviseront : certains périront dans leur malveillance, d’autres changeront et comprendront que Dieu a créé le monde et l’a organisé selon Sa volonté. Selon lui, Israël doit continuer à porter ses valeurs en tant que lumière pour le monde, comme cela a été décidé dès la victoire de Hanouka.
