Elizabeth Tsurkov a été enlevée à Bagdad par le Kata’ib Hezbollah, une milice chiite irakienne qui a attaqué des Américains et dépend de l’Iran.
Bien que la militante d’extrême gauche soit entrée en Irak avec son passeport russe, le Premier ministre Netanyahou a annoncé qu’Israël faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la faire libérer.
Mme Tsurkov a été décrite comme une « universitaire » effectuant un « travail de terrain ». En réalité, il s’agit d’une activiste politique qui a publié un flux constant d’éditoriaux, d’articles et de tweets qui attaquent Israël et soutiennent les terroristes.
Elizabeth Tsurkov a passé une décennie à répandre d’ignobles calomnies sur Israël.
- Dans des articles récents tels que « Comment l’occupation israélienne a repris« , elle accuse les juifs d’être responsables des attaques terroristes dont ils sont victimes, un classique des accusations antisémites qui fait des juifs les responsables de leur sort. Elle écrit :
« Les réactionnaires juifs longtemps actifs en Judée ont introduit leur politique en Israël proprement dit. Les violences sans précédent du mois dernier sont le résultat.
…/…les grands médias israéliens ont rapidement repris leur habitude de se concentrer sur les victimes juives de la violence. Si les attaques menées par des citoyens palestiniens d’Israël ont été nombreuses et meurtrières, l’accent mis sur cette violence a empêché l’émergence d’un débat indispensable en Israël sur le problème croissant de la radicalisation juive.
https://newlinesmag.com/argument/how-israels-occupation-came-home/
- et « Israël sait qu’il s’en tirera avec l’attaque contre les funérailles de Shireen Abu Aqleh« , Tsurkov s’en prend Israël.
- Elle a accusé l’État juif de génocide et d’apartheid.
- Elle a été interviewée par les pires activistes anti-israéliens tels que Peter Beinart, Matt Duss et Lara Friedman.
- Ses tweets ont été repris par des médias pro-Hamas.
L’ignoble carrière de Tsurkov s’est construite en grande partie sur la calomnie, les attaques et les propos les plus infâmes contre Israël.
- Après l’enlèvement et l’assassinat de trois adolescents israéliens par le Hamas en 2014, Tsurkov a rédigé un article dans le New York Times intitulé « Israël aide le Hamas », dans lequel elle déclare en ricanant : « on ne peut pas remuer un nid de frelons et invoquer la légitime défense lorsque les frelons commencent à mordre. C’est ainsi qu’a commencé la dernière série de combats entre Israël et le Hamas ».
- Elle s’est ensuite plainte que « lorsque des groupes militants ont tiré des roquettes depuis Gaza, Israël a lancé l’opération »Bordure protectrice’, alors qu’aucun Israélien n’avait été blessé par les missiles ».
- Elizabeth Tsurkov a même été employée par un groupe d’activistes étroitement lié à la direction des Frères musulmans en Amérique.
Les médias ont laissé entendre que l’enlèvement de Mme Tsurkov avait quelque chose à voir avec le fait qu’elle avait la double nationalité russe et israélienne. La véritable raison de l’enlèvement de Mme Tsurkov n’a rien à voir avec Israël et tout à voir avec son travail sur la Syrie.
« Non seulement Elizabeth Tsurkov ne travaillait pas pour Israël, comme certains l’ont prétendu, mais elle travaillait pour un groupe lié à l’organisation mère du Hamas, qui est une branche des Frères musulmans », précise Razan Nweiran dans un tweet.
Tsurkov critiquait le régime d’Assad en Syrie, soutenu par l’Iran, et s’intéressait beaucoup aux diverses milices sunnites opérant en Syrie. Il n’est pas surprenant qu’une milice chiite en Irak se soit emparée d’elle, la seule surprise étant qu’elle ait mis autant de temps à le faire.
Comme on pouvait s’y attendre, les médias n’ont pas cherché à savoir qui l’employait et pourquoi, parce que les médias ne veulent plus chercher à savoir, ils sont tellement habitués à faire un travail partisan totalement bâclé qu’ils ne savent plus comment trouver les vraies informations – celles qui servent leur propagande leur suffit.
Par exemple, des articles ont mentionné qu’elle « est membre du New Lines Institute for Strategy and Policy », basé à Washington D.C., sans préciser de quoi il s’agit. Soit les journalistes sont des incapables, ce que je crois pour la plupart d’entre eux et n’ont pas été capable de savoir qui est cet institut, soit ils ne veulent pas que le public le sache.
Alors voici :
- Le New Lines Institute for Strategy and Policy a été fondé par Ahmed Alwani, un homme d’affaires irakien immigré en Virginie, qui est vice-président de l’Institut international de la pensée islamique.
- Le slogan initial de l’IIIT était « vers l’islamisation de la connaissance ».
- Ahmed est le fils de Taha Jabir Alwani, décrit comme une figure fondatrice des Frères musulmans en Amérique.
- Kyle Shideler, analyste principal pour la lutte contre le terrorisme au Center for Security Policy, a qualifié l’IIT d’une des premières organisations américaines des Frères musulmans, qui a été liée à une enquête fédérale sur la collecte de fonds pour le terrorisme après le 11 septembre et qui a fourni une grande partie du matériel idéologique pour les groupes islamistes américains depuis sa fondation au début des années 1980″.
- En 2016, Tsurkov a publié une interview du porte-parole de Jaysh al-Islam, ou « Armée de l’Islam », qui comptait un contingent important de djihadistes issus des Frères musulmans, intitulée « Rebels at the Gates of Damascus » (Les rebelles aux portes de Damas). Comment a-t-elle eu accès au porte-parole d’un important groupe djihadiste ? Par ses accointances et ses employeurs.
Tsurkov, avec ses écrits anti-israéliens, travaille pour eux : son dossier s’assombrit et s’épaissit. Et ce n’est pas tout…
Non seulement Elizabeth Tsurkov ne travaillait pas pour Israël, comme certains l’ont prétendu, mais elle travaillait pour un groupe lié à l’organisation mère du Hamas, qui est une branche des Frères musulmans.
Mais en plus, elle a été avertie du danger avant de se rendre en Irak.
- Tsurkov s’était déjà rendue en Irak, qui est un pays ennemi d’Israël.
- Le New York Times a cité des responsables irakiens affirmant qu’elle avait effectué plus de dix visites.
- Selon la loi israélienne, il est illégal pour un citoyen israélien d’entrer dans un pays ennemi, même avec un passeport étranger, pour des raisons évidentes.
- Channel 12 affirme que l’ancien Premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi, également ancien chef des services de renseignements irakiens, a envoyé un message à Washington et à Moscou au cours des derniers mois pour leur dire que le travail de Mme Tsurkov la mettait « en danger ». Mais Channel 12 ne s’est pas demandé quel « travail » effectuait la jeune femme. Une lacune.
- Et cet avertissement lui a été transmis personnellement par des fonctionnaires israéliens, y compris avant sa récente visite.
Les médias chiites soutenant le régime d’Assad ont découvert que Tsurkov avait une citoyenneté israélienne et ont accusé Jaych al-Islam d’être une bande de sionistes. Le porte-parole a démissionné et Tsurkov, si elle avait eu un peu de bon sens, aurait quitté la région.
Au lieu de cela, elle a utilisé la Syrie pour développer sa carrière.
- En 2018, elle figurait sur la liste des consultants de l’International Crisis Group de George Soros pour ses « entretiens avec des commandants rebelles, des fantassins, des activistes, des dirigeants communautaires et des civils dans le sud-ouest de la Syrie. »
- Puis, de la même manière, auprès de l’Atlantic Council, de l’Institut européen pour la paix, du Foreign Policy Research Institute, de Freedom House et enfin de New Lines, en plaidant pour les Arabes sunnites de Syrie.
Radicalisés par l’extrême gauche israélienne
L’enlèvement d’Elizabeth Tsurkov n’est pas un problème israélien ou juif, c’est un problème arabe sunnite. Les Frères musulmans sont invités à négocier sa libération, même s’ils ne se donneront probablement pas la peine de le faire étant donné qu’il s’agit d’une femme infidèle, et qu’ils n’accordent donc que peu de valeur à sa vie.
Après avoir passé sa carrière à dénigrer Israël et à excuser les terroristes islamiques, Tsurkov est désormais entre les mains de ces derniers. Cette expérience pourrait s’avérer instructive pour cet apologiste de la terreur.
Tsurkov a suivi le chemin familier d’autres activistes d’extrême gauche comme James Foley et Kayla Mueller, qui se sont précipités au Moyen-Orient pour se ranger du côté des islamistes, avant de finir comme otages. Ils sont peut-être des victimes, mais ils sont loin d’être innocents. Leur politique gauchiste et leur déni du réel a coûté la vie à des innocents tout en aidant les terroristes islamiques.
Il en va de même pour Tsurkov, qui a suivi le parcours habituel de radicalisation universitaire en Israël, en travaillant pour des groupes qui militent pour que les frontières d’Israël soient ouvertes aux migrants illégaux comme en Europe – avec le résultat qu’on connaît, et qui serait bien plus terrible et fatal à Israël, en obtenant des diplômes de sciences politiques aux États-Unis et en défendant les intérêts des djihadistes sunnites en Syrie.
Elizabeth Tsurkov a été radicalisée par la gauche israélienne. Sa sympathie pour les terroristes islamiques l’a conduite à dévaloriser la vie des Israéliens et des autres cibles non musulmanes du terrorisme islamique, à justifier et excuser le terrorisme.
C’est dans ce contexte qu’il faut replacer l’expédition de Tsurkov.
Elle n’a pas été enlevée parce qu’elle était citoyenne israélienne (à laquelle elle était si loyale qu’elle crachait en permanence sur Israël) mais parce qu’elle était une activiste dans la lutte de pouvoir entre sunnites et chiites en Syrie, activiste pour les Frères musulmans.
Un entretien publié en 2018 par le Centre d’étude stratégiques entre Tsurkov et Jon Alterman montre ses positions radicales et pro-arabes.
Une chaîne de télévision irakienne a publié les dernières images de Tsurkov, sortant d’un café populaire avec un homme dont l’identité n’a pas été publiée au grand public. Peu après, elle était enlevée dans son appartement avec son colocataire, qui sera plus tard relâché.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Sources :
- https://elizabeth-tsurkov.net/en/brief-analysis/
- https://www.frontpagemag.com/elizabeth-tsurkov-was-kidnapped-in-iraq-leave-her-there/
- https://www.csis.org/analysis/russia-middle-east-part-five