L’un des principaux points de désaccord entre les propriétaires d’armes et la police est que cette dernière confisque presque toujours automatiquement l’arme d’un citoyen lorsqu’il l’utilise dans des situations défensives. En outre, les civils sont généralement interrogés avec suspicion. Qu’ils aient tiré en l’air pour effrayer un terroriste qui les attaquait ou qu’ils aient tué un terroriste qui commettait un massacre, l’arme du citoyen est confisquée, souvent pendant des semaines, voire des mois.
La question a atteint son paroxysme en mars 2022 lorsque la police a confisqué l’arme des civils qui ont arrêté et tué un terroriste arabe qui a assassiné 4 personnes et en a blessé 2 autres à Be’er Sheva.
- L’un des héros civils a refusé de quitter le poste de police tant qu’on ne lui aurait pas rendu son arme.
- La police a menacé de le placer en détention s’il ne partait pas.
- Le civil a souligné que sa vie était désormais en danger, puisque son visage, son nom et son adresse étaient rendus publics, et qu’il n’aurait aucun moyen de se défendre contre une attaque vengeresse d’autres terroristes sans son arme de poing personnelle.
- Après un tollé général, la police a accepté de lui rendre son arme le lendemain et de l’escorter personnellement jusqu’à son domicile.
Depuis, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a introduit un nouveau changement de politique, et la police a accepté de l’adopter (écrire cette phrase brutalise mes valeurs selon laquelle la police est au service de l’autorité de tutelle, et pas l’inverse). Hasard du calendrier, elle l’a fait la veille du récent attentat terroriste de Tel-Aviv, au cours duquel un civil de passage a tué le terroriste qui venait de blesser sept personnes et de faire perdre son bébé à une femme enceinte.
L’objectif de cette modification est d’encourager les citoyens à porter leur arme sur eux pour une meilleure sécurité publique, sans craindre de répercussions – à condition qu’ils agissent correctement, évidemment.
Désormais, la police ne confisquera plus les armes à feu, et n’ouvrira plus d’enquête de présomption de culpabilité contre les héros civils si les quatre conditions suivantes sont réunies au moment où l’arme a été utilisée :
- Il s’agissait d’une attaque terroriste.
- Le tireur a agi en état de légitime défense.
- Seul le terroriste a été blessé ou tué.
- Le civil a cessé de tirer une fois que le danger a été éliminé.
Il faudra probablement du temps avant que nous puissions voir si et comment la police met réellement en œuvre les changements et dans quelles conditions exactes elle décide de les appliquer.
Depuis son entrée en fonction, Ben Gvir a accéléré la procédure de délivrance des permis de port d’armes et mis fin à un arriéré de milliers de demandes de permis de port d’armes.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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