« Lorsque j’ai rencontré Bibi, je lui ai dit à quel point j’étais désolé pour toute la haine qu’il rencontre »

Juda Honickman* : « Il y a quelques mois, lorsque j’ai rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, je lui ai dit à quel point j’étais désolé pour toute la haine et la pression qu’il endure. Je lui ai fait savoir qu’il y a encore des gens qui croient qu’il fait de son mieux — et que j’en fais partie. Je le pense toujours

Cet homme a un travail impossible. Il est coincé entre le mal et le pire, difficile et encore plus difficile. Chaque choix qu’il fait est jugé — qu’il s’agisse de comment ramener nos otages chez eux, de comment gérer l’Iran et le Hezbollah, ou de comment répondre aux dirigeants mondiaux qui ne vivent pas sous la menace de roquettes, de tunnels de terreur, et d’enfants dormant dans des abris anti-bombes.

Je n’oublierai jamais où j’étais le 7 octobre. Aucun d’entre nous ne l’oubliera. La douleur de ce jour nous a tous changés. Certains lui en veulent — et il est normal d’être en colère. Mais il y aura un temps pour des enquêtes et des responsabilités. Pour l’instant, nous combattons encore pour notre survie.

Nous avons besoin d’un leader qui soit concentré, stable et fort. Et que cela vous plaise ou non, cette responsabilité lui incombe — en tant que leader démocratiquement élu de l’État d’Israël.

Ce n’est pas une question de politique. Il s’agit de protéger une nation entourée d’ennemis. Il s’agit de sauver nos otages. Il s’agit de s’assurer qu’il y a encore une patrie juive pour la prochaine génération.

Il est poussé dans toutes les directions : des dirigeants mondiaux qui exigent des « cessez-le-feu » unilatéraux, des familles en deuil qui demandent des réponses, un public divisé qui appelle à la clarté, et des ennemis guettant le premier signe de faiblesse. Il n’y a pas de réponses simples — seulement des choix difficiles avec de graves conséquences.

Et pourtant, chaque jour, il se présente — non pas pour lui-même, mais pour le peuple d’Israël.

Le leadership ne consiste pas à être populaire. Il s’agit de prendre le poids lorsque personne d’autre ne le peut. Il s’agit de prendre des décisions que l’histoire jugera — pas les réseaux sociaux.

Je ne l’envie pas. Mais je le respecte. Car dans un moment comme celui-ci, nous n’avons pas besoin de perfection. Nous avons besoin de force. Nous avons besoin d’engagement. Nous avons besoin de quelqu’un qui ne se brisera pas, même sous pression.

Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec chaque mouvement qu’il fait. Mais vous devez savoir cela : il se bat pour l’avenir d’Israël. Et cela, au minimum, mérite notre respect.

*Juda Honickman est un écrivain, un fier sioniste et un défenseur de longue date du peuple et de la Terre d’Israël.

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