L’ONG (qui finance ?) qui déstabilise Israël sous prétexte de sa réforme judiciaire, annonce une “semaine nationale de paralysie”

Manifestation Tel Aviv. photo diffusée sur Internet pour une utilisation en vertu de l'article 27A de la loi sur le droit d'auteur

La ou les ONG extrêmement bien organisées et très bien financées (allo Soros ?) qui mènent la danse autour de la protestation contre la réforme judiciaire, destinée à faire tomber le gouvernement Netanyahou, ont annoncé vendredi qu’ils ont assez de pouvoir, de moyens financiers et d’activistes, et qu’ils vont organiser la semaine prochaine une “Semaine nationale de la paralysie”, un terme doux et poli pour cacher qu’ils iront bien au-delà du droit fondamental à manifester et qu’ils vont prendre les Israéliens en otage et supprimer leur liberté d’aller et venir, et tenter de plonger le pays dans le chaos.

Ils savent que Netanyahou peut finir par céder (il est le maillon faible de la coalition, étant lui-même un homme de centre droit qui a souvent pris des mesures de centre-gauche comme les interdictions d’établir des villes et construire en Judée Samarie). Ils savent que s’il cède, les membres de sa coalition qui sont à sa droite démissionneront, et des élections devront être organisées, et ils sont prêts à soutenir Lapid. Et ils savent que si Netanyahou ne cède pas, soit le pays part en toupie et les Israéliens réclameront qu’il démissionne ou qu’il renonce à la réforme, soit les membres modérés de sa coalition démissionneront. Dans tous les cas, et je le vois parce que j’ai une formation stratégique, leur stratégie est solide, bien huilée et bien pensée par des professionnels de l’agitation politique et de la déstabilisation.

Face à la promesse de Netanyahou, la semaine prochaine, d’avancer dans la réforme de la Cour suprême et de la nomination des juges, les dirigeants de l’opposition se sont ralliés aux organisateurs du chaos et ont annoncé leur participation active à la “semaine nationale de la paralysie”, ont-ils déclaré dans un communiqué.

C’est là que nous verrons comment une minorité active peut renverser la majorité d’un pays. C’est là que nous verrons à quoi ressemble un coup d’Etat façon israélienne.

Les dirigeants de la manifestation ont déclaré :

“Dimanche et lundi, nous serons partout où se trouveront les membres de la Knesset et les ministres, et nous interromprons leur routine quotidienne. Nous les atteindrons partout et leur ferons comprendre que la dictature ne passera pas sous nos yeux. Mardi, nous organiserons une journée de paralysie généralisée dans tout le pays, ce qui constituera une étape supplémentaire par rapport aux précédentes journées de résistance”.

Si vous lisez honnêtement cette déclaration, ils disent que c’est eux qui vont se conduire en dictateurs, puisqu’ils affirment qu’ils vont empêcher les députés et les ministres de se déplacer, de se rendre à la Knesset pour voter les lois. Pour “empêcher la dictature”, ils entendent interdire aux élus du peuple d’exercer leur mandat. Si ce n’est pas de la dictature, ça y ressemble étrangement.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Quitter la version mobile