Un sujet dont hélas on reparlera, car l’islam ne s’arrête jamais, dans ses objectifs de destruction d’Israël.
Les services de sécurité israéliens sont en alerte accrue face à une implication iranienne croissante en Irak, où Téhéran renforce des milices-proxies capables de frapper Israël par voie aérienne ou terrestre. Les FDI et le Mossad ont affiné des plans de contingence pour répondre à ce qu’ils décrivent comme une tentative lente mais délibérée d’ouvrir un nouveau front, tandis que la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique a fourni armement avancé et drones longue portée.
Des officiers supérieurs expliquent qu’un renforcement du financement, de la formation et des réseaux logistiques en Irak pourrait permettre des attaques coordonnées depuis des centaines de kilomètres. Les scénarios les plus probables évoquent des tirs de missiles et de drones depuis l’Irak, et, moins vraisemblable mais préoccupant, des incursions terrestres traversant la Syrie jusqu’à la frontière orientale d’Israël près de la Jordanie. La Force aérienne israélienne, en coordination avec les États-Unis, a déjà visé des sites de stockage et de commandement liés à ces transferts d’armes.
Parmi les groupes les plus actifs figurent Kata’ib Hezbollah et Harakat al-Nujaba, contrôlant des itinéraires de contrebande vers la Syrie et disposant d’importantes capacités de drones et de missiles. Des frappes israéliennes ont visé ces préparatifs ces derniers mois, et des messages diplomatiques transmis via Washington ont prévenu Bagdad que la tolérance de l’activité iranienne pourrait susciter des représailles directes.
- Rôle de la Force Qods (IRGC-QF) : Sous le commandement du général Esmail Qaani (successeur de Qassem Soleimani, éliminé par Trump en 2020), Téhéran a intensifié ses investissements depuis 2023. Budget estimé : plusieurs centaines de millions de dollars annuels pour armement, formation et logistique. Objectif : transformer l’Irak en « profondeur stratégique » contre Israël, complémentaire aux fronts libanais (Hezbollah) qu’il espère reconstruire, et syrien qu’il a perdu, mais qu’il tente de renforcer au travers des milices chiites.
- Milices proxies clés :
- Kata’ib Hezbollah (KH) : ~10 000 combattants ; contrôle des routes vers la Syrie (via Al-Anbar). Capacités : drones Shahed-136/129 (portée >1 500 km), missiles Fateh-110 (précision ~100 m).
- Harakat al-Nujaba : ~8 000 terroristes ; spécialisé en drones kamikazes et roquettes. A revendiqué des attaques sur Israël via la Syrie en 2024.
- Autres : Asa’ib Ahl al-Haq, Badr Organization – intégrés aux Hachd al-Chaabi (forces paramilitaires irakiennes officielles), ce qui complique les frappes israéliennes.
