Les leaders du mouvement de protestation prévoient de faire culminer leurs rassemblements contre la réforme judiciaire la semaine prochaine.
Jusqu’à présent, les manifestations ont été baptisées « Journée nationale » de ceci ou de cela, mais jeudi prochain, les groupes bien organisés, bien huilés et bien financés (de l’étranger ?) contre le gouvernement Netanyahou préparent quelque chose de grandiose : la Journée nationale de la paralysie totale du pays – pour protéger la démocratie, ils vont confisquer la liberté, n’est ce pas beau ?
Channel 12 a rapporté que les organisateurs ont l’intention de bloquer de nombreuses autoroutes du pays jeudi, et pas seulement l’Ayalon pendant une heure comme c’est le cas depuis un mois. Ils ont l’intention :
- d’arrêter les transports publics (il n’est pas clair si cela s’applique aux chemins de fer, qui ont été hors service pendant toute la durée des manifestations).
- d’organiser une marche de Ramat Gan à Bnei Brak (pour provoquer les ultra-orthodoxes, les citoyens non religieux ne réagissant pas de manière violente, ils ne représentent pas une cible intéressante pour faire monter la pression),
- de manifester à nouveau (apparemment, comme cette semaine, près de la maison de Moshe Gafni).
- L’aéroport Ben-Gourion va redevenir un foyer de tension : le Premier ministre Netanyahou se rendra à Londres la semaine prochaine, et les manifestants veulent tout faire pour empêcher le bon déroulement du départ.
Le chroniqueur économique Keren Marciano rapporte que les états-majors du mouvement se préparent déjà à perturber les célébrations de la fête de l’indépendance si la réforme judiciaire est adoptée.
Les auteurs de la réforme avaient l’intention de faire adopter toutes les lois avant la fin de la session d’hiver. Si cela se produit, la fête de l’indépendance a lieu cette année le 26 avril. Selon le journaliste, le quartier général des protestataires pourrait décider de boycotter les cérémonies officielles, une initiative sans précédent dans l’histoire d’Israël, mais qui ne surprendra personne. Nous sommes nombreux à avoir remarqué que les manifestants arboraient stratégiquement plus de drapeaux israéliens lors des manifestations que le jour de l’Indépendance. Un signe.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org