Le président Isaac Herzog a tenu une nouvelle série de consultations avec des membres de la Liste arabe unie (Ra’am), du Hadash-Ta’al et du parti socialiste (Havoda), dans le cadre de ses efforts pour parvenir à un compromis sur la réforme judiciaire.
Les équipes de négociation de la coalition et de l’opposition, y compris les factions du Likoud, de Yesh Atid et de l’Union nationale, se sont réunies pour leur premier tour de table à la résidence du président mardi soir.
Malgré l’accord des deux parties pour s’asseoir à la table des négociations, la plupart des Israéliens sont pessimistes quant aux perspectives des pourparlers, selon un nouveau sondage.
L’enquête, réalisée par Panels Politics et publiée par Ma’ariv ce mercredi matin, a révélé que :
- seuls 41 % des Israéliens pensent qu’il y a une chance réaliste que les négociations aboutissent à un compromis accepté par les deux parties.
- 52 % estiment qu’il n’y a aucune chance de parvenir à un compromis.
- Les répondants de gauche – groupe le plus susceptible de s’opposer à la réforme judiciaire – sont les plus pessimistes, 74 % d’entre eux estimant que les négociations n’ont aucune chance de déboucher sur un compromis.
- Les répondants religieux – qui ont fortement soutenu la réforme – sont également largement pessimistes : 61 % d’entre eux estimant que les négociations n’aboutiront pas à un accord.
- Les électeurs du Likoud sont les plus optimistes, mais ce n’est pas non plus l’envolée : 54 % d’entre eux estimant qu’un accord est possible,
- Les électeurs de Yesh Atid sont les moins optimistes, 66 % d’entre eux estimant qu’il n’y a aucune chance de parvenir à un compromis.
- Près de la moitié (41 %) des personnes interrogées n’ont pas non plus été en mesure de trouver un domaine de la réforme sur lequel elles étaient prêtes à faire un compromis.
Vous noterez que ce sondage a une lacune très importante, essentielle même : le sondeur n’a pas demandé aux personnes interrogées si elles étaient favorables ou hostiles à la réforme judiciaire.
Vous savez pourquoi comme moi : ils ne voulaient surtout pas prendre le risque de devoir révéler au public, dans un grand média, que la majorité des Israéliens soutiennent la réforme, et que les manifestants, qui sont fortement appuyés par les médias, représentent une fraction très faible, et ne sont pas du tout représentatifs de l’opinion dominante. Mais ils dictent leur loi.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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