Les membres du syndicat du géant en ligne Amazon accusent Israël de commettre un « apartheid » et un « génocide »

Les 8 000 membres d’Amazon Labor Union (ALU) – le syndicat du géant de la distribution en ligne de Jeff Bezos, (Amazon emploie 1,6 million de personnes au total) – ont organisé fin juillet une manifestation.

Réclamaient-ils des hausses de salaire ? De meilleures conditions de travail ? Non ! C’était pour critiquer le minuscule État juif.

Ils accusaient Israël d’apartheid et de génocide, et l’ALU voulait qu’Amazon annule le contrat avec le gouvernement d’Israël pour la fourniture de services basés sur le cloud. Bien entendu, les Usual suspects étaient dans la bande : la manifestation de l’ALU était aidée et soutenue par l’antisémite Linda Sarsour.

Et justement, Linda Sarsour, lors de la manifestation, qui a l’habitude de faire des déclarations largement antisémites, a déclaré qu’elle était heureuse de voir la démocratie israélienne « s’effondrer de l’intérieur » dans le cadre des protestations contre la réforme judiciaire.

Parmi les remarques antisémites de Sarsour, la plus légère est son affirmation selon laquelle Israël « a été construit sur l’idée que les Juifs se croient suprêmacistes par rapport à tous les autres ». Et selon Sarsour, l’État juif est coupable de tous les crimes imaginables contre le peuple arabe, y compris bien entendu l' »apartheid » et le « génocide ». Ne relevons pas le fait que c’est le seul génocide où les victimes sont plus nombreuses après le génocide qu’avant, et le seul apartheid qui place un juge de la minorité visée à la cour suprême.

« Je veux que vous sachiez tous que si le peuple palestinien souffre de l’oppression, de la brutalité, du meurtre et du génocide aux mains de l’État d’Israël, il n’en est pas moins résistant », a déclaré Mme Sarsour.

Le président du syndicat Amazon Labor Union, Christian Smalls, a liké et retweeté mercredi sur Twitter un message décrivant la manifestation comme une opposition au « régime d’apartheid israélien », sans jamais apporter la moindre preuve, tandis que le compte Twitter principal du syndicat a approuvé un message de MPower Change de Mme Sarsour.

Alphabet et Google

Les organisateurs de la manifestation, dont le syndicat des travailleurs d’Amazon, le syndicat des travailleurs d’Alphabet et Jewish Voice for Peace (une association d’extrême gauche anti-israélienne qui n’utilise jamais sa voix pour chercher des solutions de paix), affirment qu’Amazon et Alphabet – la société mère de Google – participent à l' »apartheid » israélien contre les Arabes en raison d’un contrat de 1,2 milliard de dollars que les entreprises ont signé avec le gouvernement israélien pour des services d’informatique dématérialisée.

Le contrat « Project Nimbus » vise à transférer les services du gouvernement israélien dans l’informatique dématérialisée avec le soutien des deux géants de la technologie.

Un dernier mot sur l’apartheid : les Juifs sont nuls en apartheid

• Les Arabes siègent à la Knesset, à la Cour suprême et sont ambassadeurs à l’étranger.
• Les Arabes étaient membres du gouvernement Lapid Bennet.
• Le président de la plus grande banque israélienne, la Banque Leumi, est un Arabe.
• Juifs et Arabes sont soignés par du personnel médical juif et arabe, souvent dans les mêmes hôpitaux : il n’y a pas, comme dans l’apartheid, des salles séparées pour arabes et pour juifs.
• Des Juifs et Arabes travaillent dans les mêmes bureaux et les mêmes usines.
• Il n’y a pas d’espace séparé dans les bus pour les Arabes et les Juifs.
• Arabes et les Juifs jouent dans les mêmes équipes sportives et dans les mêmes orchestres.
• Juifs et Arabes sont partenaires dans des entreprises, qu’il s’agisse de restaurants ou d’entreprises de haute technologie.
• Il y a un point sur lequel les Juifs et les Arabes sont traités différemment : Les Juifs doivent servir dans l’armée, alors que les Arabes peuvent servir dans l’armée.

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